Tout s’enchaîner rapidement et j’essayais d’être là le plus possible pour ceux du futur, mais aussi pour ceux du présent. C’était dur. Dur de voir les Alice se déchirer. Mais ce qui me perturbait le plus, c’était moi et Carlisle. J’essayais de ne pas penser à ça, mais c’était trop compliqué. Je pensais sans cesse à la mort non pas imminente mais proche de mon cher mari. La mienne m’importe peu, bien que je laisserais une famille seule, mais je savais que je ne pourrais vivre sans l’amour de ma vie. Cela faisait une semaine que nous avions récupéré un petit enfant à la maison, enfin la Alice du futur l’avait ramené à la maison et Carlisle s’en était occupé tant le chérubin était mal en point. Alice ne le laissait pas sortir de la chambre, on pouvait le comprendre, ça devait être dur pour cet enfant qui été meurtris. Un soir, alors qu’Alice était parti chasser, j’étais seule dans la maison. L’ambiance était si pesante que la plupart sortait, chasser ou juste prendre l’air. Il y avait toujours quelqu’un à la maison et ce soir, c’était moi, au cas où. Et le fameux « cas où » arriva. J’tais assise dans le salon, attendant le retour de mon mari quand j’entendis le cœur du garçon battre un peu plus rapidement, je me redressais, guettant ce qui pouvait se passer. Ses cris déchirèrent le silence de la maison. Ni une, ni deux, à vitesse qui est notre, à nous vampire, je montais dans la chambre. J’ouvrit la porte, fortement mais en douceur et me précipitait au chevet de l’enfant. Il était pale, il pleurait et ça me déchirait le cœur. Je m’assis sur le lit et releva l’enfant pour le serrer contre moi. C’était une étreinte douce et tendre, comme celle d’une mère, voir dans ce cas, d’une grand-mère. Je me mis à le bercer, essayant de le calmer.

- Là…Ca va… Je suis là. Came toi Eric.

Je n’avais pas pensé à sa réaction. Il ne m’avait jamais vu et je ne mettais pas dit qu’il pourrait avoir peur de moi. Le plus important était qu’il se calme, nous ferions les présentations plus tard.

-Il y avait.... avait....avait une personne a tête de monstre qui me torturait alors que j'avais rien fait ...

Je souriais tendrement et continuais de le bercer pour le calmer.

- Chut… Ca va allez, tu n’es pas seul. Plus personne ne te fera de mal maintenant. Tu es en sécurité mon ange.

Je le regardais et j’enlevais les larmes qui coulaient le long de ses joues. Je n’aime pas voir un enfant pleurer, je n’aime pas sentir quelqu’un de triste, que je le connaisse ou non, j’aiderais la personne car la douleur de quelqu’un déchire mon propre cœur.

-Veux ma maman...

Il se mit à serer mon bras et j’en étais d’autant plus attendrit.

- Alice va revenir plus tard. Ne t’en fais pas.

Je ne savais pas s’il parlait d’elle ou de sa vraie mère. Je ne savais pas grand-chose sur lui et j’aurais aimé savoir qui avait pu le martyrisé autant. Ma présence le calmait et j’en étais ravie, ça faisait du bien de savoir que j’avais toujours cette âme maternelle. C’était ça ma vie, être mère et j’espérais le faire parfaitement, du moins, je le faisais du mieux que je pouvais. Je vis qu’il cachait ses blessures et j’en fut attristé pour lui. Je n’ose imaginer ce que ce chérubin a bien pu vivre pour qu’il soit marqué de cette façon. Il lui faudrait du temps pour tout oublier, pour vivre avec et ma famille et moi, l’aideront. A présent, il fait partie de nous.

-Comme tu connais mon prénom.....c'est toi qui et souvent dans la cuisine...c'est super bon ?

Je lui adressais un sourire tendre et hochais la tête.

- Je suis Esmée, la maman d’Alice. C’est moi qui prépare tes repas. Je suis contente qu’ils te conviennent.

Je passais ma main sur ses joues pour récoltait les dernières larmes et je le sentait fébrile. Je pris une couverture et l’emmitouflais dedans. Je savais qu’après de tel cauchemar, les gens pouvait avoir peur de se recoucher.

- Veux-tu que je m’allonge près de toi et que je reste avec toi le temps qu’Alice revienne ? Veux-tu manger quelque chose ?

Je voulais le calmer pour de bon, pour qu’il puisse dormir comme un ange de son âge devait dormir.