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Rpg Twilight, contexte alternatif au tome 1 : Fascination
 
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 L'ancienne Volturi Sarah Stevens

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MessageSujet: L'ancienne Volturi Sarah Stevens   L'ancienne Volturi Sarah Stevens EmptyVen 27 Jan - 19:21

Après quelque réflexion en compagnie de notre chèr Paul/Graham, j'ai décidé de mettre en ligne sur ce forum, l'histoire de Sarah. Dans la présentation, je n'ai mis que les grandes lignes. La, vous pourrez mieux comprendre pourquoi elle en est arrivé à rejoindre les Volturi pourquoi Sarah voue une hainte total au enfant de la lune. Bref, mieux la connaitre. En tout cas, j'espère que cela vous plaira.
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MessageSujet: Re: L'ancienne Volturi Sarah Stevens   L'ancienne Volturi Sarah Stevens EmptyVen 27 Jan - 19:22

Chapitre 1 : Les triplés arrivent … mais je n’en compte que deux



    Ce fut en début de matinée, un jour d’hiver que les cries de Sarah Stevens Canavacciuolo commencèrent. Ces premiers mots furent à l’adresse de son mari : il arrive. La future mère était en effet persuadée que l’enfant qu’elle attendait était un garçon. Elle était loin d’imaginer que c’était une fille, et qu’il n’y en avait pas une mais trois. Mais en l’année 12, personne encore n’avait inventé l’échographie et les techniques médicales n’étaient pas très avancées. Mais une chose était sure, même si Sarah Canavacciuolo se trompait sur ses enfants, elle était sur de ne pas se tromper sur sa propre vie : elle ne survivrait pas à cet accouchement. Cette grossesse l’avait beaucoup affaibli, et la maladie qu’elle avait attrapé il n’y a pas de cela 1 mois, l’avais encore plus affaibli. La future mère était si faible qu’elle avait du mal à se lever, et qu’elle devait demander assistance à son mari pour quasiment toutes les taches quotidiennes les plus simples.

    Son mari, lui bien sur, garder espoir que la femme qu’il aimait survivrait, il ne désirait que cela. Il se bernait dans ses illusions. Joshua, le futur père, imaginait son futur avec sa femme à ses côtés, assise dans un fauteuil à bascule donnant le biberon à leurs fils pendant que lui couperait du bois. Puis plus loin dans l’avenir, il imaginait apprendre à son fils les ficelles du métier de bucheron tandis que Sarah préparait la cuisine, enceinte de leur second enfant. Mais le vrai futur était bien différent que ce qu’il avait en tête.


    - Joshuaaaa, cria Sarah, le front en sueur.

    Son mari se précipita vers elle, un verre d’eau à la main. Il l’aida à boire, tandis que l’opération commençait. Après avoir bu le verre d’eau, Sarah, agrippa son mari par le col de sa chemise et dans un murmure lui demanda :

    - Emmène-moi sur le bord du lac.

    Le bord du lac ne se trouvait qu’à quelques minutes de marche. Le bord de ce lac se trouvait pas loin de chez eux donc, et c’était là que le couple s’était rencontré pour la première fois. En un regard, ils étaient tombés fous amoureux l’un de l’autre. Pour la future mère, elle considérait cet endroit comme magique. Et c’était certainement sur une pensée heureuse qu’elle voulait quittait ce monde. Oui Sarah S. Canavacciuolo n’allait pas y survivre, c’était une certitude.

    Joshua, le père, prépara la charrette en vitesse et installa à l’arrière un coussin et un drap pour que Sarah s’y sente plus à l’aise. Ensuite, il prépara la jument et installa sa femme à l’arrière de la charrette. Le trajet était court, mais la jeune femme n’aurait pas pu y aller en marchant. Une fois arrivé au bord du lac, Joshua installa Sarah dans le meilleur des conforts qu’il put avec le peu de moyen qu’il avait à sa disposition.


    - Chéri, promet-moi une chose, demanda Sarah à son époux.

    - Oui bien sur, tout ce que tu voudras, lui répondis Joshua.

    - Je veux … que tu t’occupes de notre enfant, continua Sarah s’interrompant de temps à autre pour reprendre son souffle, je ne serais plus de ce monde … d’ici quelque temps, promet-moi.

    - Sarah, ne dis pas sa, tu vas vivre, tu peux le faire, tu es la femme la plus forte que je n’ai jamais connu, s’il te plait.

    - Non, tu le sais, je ne peux plus … je n’ai plus de force … de continuer. Promet-moi.

    - Je te le promets, répondis Joshua retenant difficilement ses larmes.

    Ce fut les dernières paroles qu’ils échangèrent avant l’arrivée des enfants. Le reste de la journée fut couvert d’hurlement principalement. Ce ne fut qu’en fin de journée, alors que le soleil semblait vouloir s’éteindre dans le lac que les bébés arrivèrent dans ce monde.

    Le premier bébé qui sortit était une adorable fillette aux yeux verts. Des yeux verts, comme sa mère. Joshua était heureux, il avait une fille et sa femme était encore en vie. Il pensait que c’était terminée, mais quelle surprise il eut, quand sa femme lui donna deux autre filles. La seconde avait les yeux bleu ciel, ressemblant ainsi plus à son père. La troisième fillette avait les mêmes yeux que la première, des yeux verts émeraude.


    - Passe-moi là, demanda Sarah, elle avait indiqué la première des filles qui était née. Elle se nommera Sélène de son premier prénom et Sarah de son second prénom, comme moi, il restera ainsi une trace de moi dans ce monde.

    Le père, lui adressa un sourire triste, quand il reprit la jeune Sarah dans ses bras, l’heureux père commença à la berçait. Il allait ajouter à sa femme qu’elle avait survécue qu’elle s’était trompée. Mais quand il posa ses yeux sur sa femme, il sut immédiatement qu’elle était morte. Elle avait les yeux ouverts, mais son regard était vide. Plus aucune vie n’était en elle. Les bébés ne pleuraient pas. Ne souriait pas non plus. Pourtant, les larmes coulaient sur leurs petites joues roses, mais aucun son ne sortait de leur bouche.

    Joshua enveloppèrent ses filles dans des draps propres et les posèrent sur la nappe. Il creusa ensuite une tombe au bord du lac, et y enterra sa femme, sans aucun bruit. Des jours avant cela, alors que leurs conversations portaient encore sur la mort de sa femme, Sarah lui avait fait promettre de ne pas pleurer, de trouver cette force dans l’enfant qu’elle mettrait au monde. Joshua avait beaucoup de mal a retenir ses sanglots, seuls quelques larmes dépassaient et rouler sur ses joues.


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MessageSujet: Re: L'ancienne Volturi Sarah Stevens   L'ancienne Volturi Sarah Stevens EmptyVen 27 Jan - 19:24

    Cinq ans passèrent depuis la mort de sa femme, les fillettes avaient grandis à présents. Sarah (Sélène), qui était née la première, ressemblait d’avantages à sa mère que les deux autres. Elle avait les yeux verts émeraudes comme sa maternel, des cheveux corbeaux ondulés, et la grâce de sa mère. Ophélia, la deuxième de la liste ressemblait d’avantage à son père avec ses yeux bleus et ses cheveux blonds raides, elle était légèrement plus grosse que sa sœur ainée. Puis vint la dernière, Saphira. Bien que ces yeux étaient verts émeraude comme ceux de Sarah, elle avait une chevelure flamboyante. Mais à part les yeux, elle n’avait rien d’autre de ces deux parents. Leur père, quant à lui, avait beaucoup de mal à nourrir ses trois filles, depuis la mort de leur mère, Joshua avait beaucoup de soucis financier. Mais il faisait ce qu’il pouvait pour arriver à combler ces filles. Un jour, leur père emmené les trois fillettes au village. Déjà beaucoup de rumeur circulait sur Saphira. Certain disait qu’elle avait cette chevelure de feu, car elle avait approché de trop près l’enfer, et que ces cheveux avaient roussi, d’autre disait qu’elle était la fille du diable en personne. Beaucoup de villageois refusaient de l’approcher et interdisaient à leurs enfants de jouer avec elle, ils en avaient peur. Pour eux, elle était le diable incarnait. Il même arrivait une fois qu’un garçon de leur âge, aille tirer violemment les cheveux de Saphira. Bien sur Joshua, le père des fillettes était allé voir les parents du garçon en question. C’était Sarah qui essayait de réconforter sa jeune sœur en larme. Quand son père fut revenu de sa petite discussion d’avec les parents du petit garçon, il n’eut rien obtenu, ni un pardon, ni même un regard d’excuse. Les villageois étaient tous contre la fillette à la chevelure flamboyante. Même si Joshua n’avait pas beaucoup d’argent, il acheta une fleur pour sa fille pour essayait de la consoler. Les jouets étaient bien trop chers pour qu’il puisse en acheter un. Cela lui suffisait à Saphira, elle était contente. La jeune fille n’avait besoin que de ses sœurs et de l’amour que lui portait son père pour allait bien.

    Alors que la famille Canavacciuolo repartait dans leur petite chaumière, ils entendirent un villageois dirent :
    « Le diable l’emportera cette nuit ». Saphira était morte de peur, mais Sarah, du haut de ces cinq ans, était suffisamment intelligente et compatissante, pour essayer de rassurer sa sœur, et lui dire que ce n’était là que des sottises. Joshua, leur père, par contre, était fou de rage. C’était comme insulté sa défunte femme, pour lui. Ils rentrèrent chez eux, et passèrent le reste de la journée dans le calme.






    La nuit, alors que toute la famille Canavacciuolo dormait, qu’il se produisit un évènement. La fenêtre du salon était fermée, pourtant une bourrasque de vent l’ouvrit. En fait, la fenêtre ne donnait pas l’impression d’avoir été ouverte par le vent, mais comme si quelqu’un l’avait ouvert lentement, comme si cette personne ne voulait faire aucun bruit. Un homme pénétra dans la maison, traversa la maison et s’arrêta devant la porte de la chambre des trois fillettes.






    Le lendemain matin, Joshua se leva une heure avant que le soleil ne se lève lui-même, comme tous les matins. Et c’est comme tout les matins, aussi qu’il alla voir ses petites filles dormirent. Mais ce matin-là, quelque chose avait changé. Saphira qui, peu de temps avant qu’elle ne se réveille, avait toujours la couverture à ses pieds, était recouverte entièrement. Joshua trouva cela très bizarre, inquiet qu’elle ne couvre une quelconque maladie, alla voir sa fille de plus près, et tira la couverture. Elle n’était plus la ! A la place de la charmante fillette à la chevelure flamboyante et aux yeux bleus se trouvait une lettre, adressé à Joshua. Sarah et Ophélia dormait encore, tranquillement, comme si rien n’était arrivé. Joshua emmena la lettre dans le salon et lut la lettre. « Viens au château de la famille Dragoman, et tu apprendras ou est passé Saphira » C’était cette petite phrase surtout qui avait interpelée Joshua, il continua de lire le reste de la lettre. Dès qu’il eut arrivé à la fin, sa main se referma en un poing. Il s’habilla et partit en direction de la maison du noble à quelque lieu de là. Quant il revint, le soleil venait à peine de se lever, et les marques rouges sur le visage de Joshua ne laissaient guère prétendre qu’il avait pleuré, beaucoup pleuré. Il alla s’asseoir dans le plus proche fauteuil, ou plutôt se laissa lourdement tombé dans le fauteuil.

    Ce fut Sarah qui se leva la première, et qui découvrit dans l’état de tristesse qu’était son père. Pendant un long moment Sarah ne dit rien, se contentant tout simplement de le regarder. Puis elle alla dans la pièce qui leur servait de cuisine, et prit un verre d’eau et l’apporta à son père. Joshua prit le verre d’eau que lui tendait sa fille. Un maigre sourire arriva avec peine à se dessiner sur les lèvres du père. Sarah prit la main de son père pour le réconforter, mais rien de ce que Sarah faisait ne semblait réconforter son père. Puis ce fut autour d’Ophélia de se lever. D’une voix pâteuse et endormi elle demanda :

    - Elle est ou Saphira ?

    Son père sembla avoir du mal à prononcer quelque mot, mais il réussit quand même :

    - Mes petites filles chéris, il faut que papa vous dire quelque chose. Saphira était très malade depuis quelque temps.

    - Non ce n’est pas vrai, contredis Ophélia, Phira allait très bien hier soir quand on s’est endormi.

    - Ophélia, reprit leur père, Saphira était très malade depuis sa naissance, et c’est une maladie extrêmement rare qui ne se voit pas de l’extérieur.

    - Mais elle est ou maintenant Phira ? demanda Sarah.

    - Mes chéris, Saphira est avec le bon Dieu maintenant, il veille sur elle.

    - Je veux Phira, commença à pleurnicher Ophélia.


    Sarah ne disait rien. Elle était muette comme une carpe, la jeune fille savait que si elle ouvrait la bouche pour dire quelque chose, non seulement cela rendrait son père et sa sœur encore plus triste qu’il ne l’était déjà, mais en plus, ses pleurs éclateraient et elle ne pourrait les retenir.






    En réalité, Saphira n’était pas morte d’une maladie comme Joshua l’avait dit à ses filles. A vrai dire, elle n’était même pas morte du tout. Sarah est Ophélia l’ignorait pour le moment. Les seuls au courant de cela pour le moment étaient Joshua et Lord Dragoman. Peut-être qu’un jour, qui c’est, Sarah et Ophélia serait au courant, de la trahison de leur mère, et du drame qui se profilait à l’horizon.

    Pour le moment les deux fillettes qui restaient encore à la chaumière, Sarah et Ophélia, grandissaient comme toutes les petites filles. Alors que Sarah ressemblait de plus en plus à sa mère, avec sa longue chevelure brune ondulé ses yeux verts émeraude et sa fine corpulence et avait la grâce de sa mère, Ophélia, quant à elle, ressemblait d’avantage à son père. Les cheveux d’un blond sale, des yeux bleus pale et d’épais sourcils, et d’une corpulence plus grosse que celle de sa sœur. En somme, bien que de la même portée, Sarah et Ophélia ne se ressemblaient aucunement. Est-ce vraiment leurs physiques qui firent la différence 15 ans plus tard ? Pas si sur
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MessageSujet: Re: L'ancienne Volturi Sarah Stevens   L'ancienne Volturi Sarah Stevens EmptyVen 27 Jan - 19:39

Chapitre 2 : Une rencontre qui change tout


    Après mettre débattu un certain temps dans mon lit, j’ouvris les yeux et sortit enfin de ce cauchemar qui ne prenait jamais fin. Chaque nuit, je faisais le même rêve. Ophélia était sur les genoux de mon père, et celui-ci essayait de la consoler d’un chagrin qui semblait ne jamais vouloir s’arrêter. Moi j’étais juste à côté, triste, mais résistant à la tentation de pleurer à mon tour. Mon père venait de nous apprendre que notre sœur Saphira venait de mourir d’une maladie rare. Dans ce rêve, Ophélia ne voulait pas croire à sa mort, elle disait que c’était impossible, parce que la veille au soir, notre … sœur allait très bien. Mon rêve prenait fin la, je finissais par gigoter dans tout les sens, et être plus ou moins en sueur. Ce matin là était bien différent. Attention, je n’étais pas en train de dire, que j’étais sèche comme la rose, je dégoulinais de sueur mais en plus de sa je ne me trouvais plus sur mon lit mais par terre enrouler dans mon drap. Je me remuai afin de m’extirper de mon propre piège mais rien à faire. Finalement j’appelai ma sœur à grand cri. Mais elle ne répondit pas. A la place de voir sa jolie petite tête, ce fut mon père :

    - Sélène ? Mais que fabriques-tu par terre, enroulé dans ton drap ? me demanda-t-il.

    Sélène était mon premier prénom, le nom avec lequel tout le monde m’appelait, bien que je préférais de loin le prénom de Sarah, mon second prénom. Bien que père ne pouvait s’empêcher de m’appeler par mon premier prénom, Sélène.

    - J’ai … fait un cauchemar, père. J’ai du me tortillais, m’enrouler et tomber par terre.

    Dans un soupir, il venu me libéré de mon drap, et me demanda quel était ce cauchemar, qui avait fait que je sois dans un tel état. Ayant appris à dire la vérité, je lui racontais mon rêve et ajoutai à la fin :

    - Père, excusez-moi de vous reposez la question, mais n’ai-je vraiment eu aucune sœur s’appelant Saphira ?
    - Non, ma fille, je n’ai jamais eu que toi et Ophélia. Jeune vous avez eu un ourson en peluche que vous avez baptisés Saphira. Un jour, alors que vous vous amusiez avec votre jouet, vous l’avez perdue, et l’avez regretté pendant longtemps.

    Je lui fis un maigre sourire et le remerciai de m’avoir aidé à me débarrasser de mes draps. Puis l’informer qu’au vu de ma puanteur suite à ce cauchemar j’allai prendre un bain dans la rivière. Il me sourit et me fit la bise, puis repartit, je l’entendis s’arrêter dans le couloir et repartir ensuite à son travail. Quand à moi je soupirai, refit mon lit et me demanda tout de même ou était passé Ophélia. Partit dans les bois à la cueillette de fruit qu’elle trouverait ? Peut-être.
    Après avoir fini de ranger le désordre que j’avais mis dans ma chambre, je me dirigeais vers la rivière non loin de chez nous. Mon père n’était qu’un simple bucheron, nous n’étions pas des nobles donc nous n’avions pas de baignoires. Et comme toutes les familles de notre catégorie, nous allons prendre un bain dans la rivière si nous en avions une à proximité.

    La route vers la rivière n’était pas longue, en dix minutes à peines nous étions arrivés. Après avoir observés les alentours, et vérifiai qu’il n’y avait personne, je me dénudai entièrement et plongeais dans la rivière. L’eau était fraiche, père disait que le printemps serait bientôt là. Je fis quelque brassé, dans un sens puis dans l’autre. J’étais sur le point de sortir de l’eau quand j’entendis du bruit dans le feuillage autour de moi. Ce n’était pas le vent. Il y avait quelqu’un. Quelqu’un qui m’épiait visiblement. Je me tournai et me retournai pour essayait de voir l’intrus qui se cachait parmi ces arbres. Pendant un instant je crus que ce n’était que ma sœur, mais elle ne m’aurait pas fait languir si longtemps. Je commençai à perdre non seulement ma patience mais je commençais aussi avoir un peu peur.

    Quelqu’un rigola. La voix d’un homme. Puis le voyeur se décida enfin à sortir de sa cachette. C’était un homme jeune, d’à peu près mon âge. Dès qu’il me fit froncer les sourcils, le jeune homme se présenta à moi :


    - Veuillez m’excuser Ma Dame, mais je ne pus résister à vous regarder nager. Vous êtes un vrai poisson dans l’eau.
    - La vue vous a plus ? persiflai-je
    - Oui, elle était très plaisante. Vous êtes si exquise à mes yeux.

    Il n’y avait malheureusement rien près de moi pour que je puisse l’envoyer sur le jeune homme. Si seulement j’avais eu un tout petit rocher dans ma main, je lui aurais sans hésiter envoyer cette pierre dans la figure. Ou encore si j’avais eu un quelconque don pour me matérialiser juste à côté de lui pour lui mettre une bonne gifle dont il se souviendrait longtemps. Mais je ne pouvais rien faire de tout cela, alors je me contentai de le fusillai du regard, ne pouvant faire grand chose d’autre à part ceci, puisque je me trouvais encore dans la rivière entièrement nue.

    - Retourner-vous.
    - Ce serez gâcher le temps à vous regarder.
    - Retournez-vous immédiatement !

    Ne se retournant toujours pas, je lui envoyai ce que je pus sur lui, c’est-à-dire l’eau de la rivière. Il éclata de rire, et finit tout de même par se retourner lentement, le sourire aux lèvres, non sans m’avoir coulé un long regard avant. Doucement, je sortis de l’eau, le surveillant dés fois qu’il ne se retourne et ait les mains baladeuse. Je me rhabillais vite fais, à peine avais-je eu le temps d’enfiler ma robe, que le jeune homme se retournait déjà.

    - Serez-vous devenu aveugle si vous étiez resté plus longtemps tourné ? Persiflai-je une nouvelle fois.
    - Je vous prie d’accepter mes excuses les plus sincères Ma Dame, je ne pensais pas à mal. Je suis désolé de vous avoir offusqué à ce point, me répondit-il en s’inclinant, ce qui me laissa coite. Pensez-t-il vraiment que j’étais une noble ?
    - Je vous en prie, je ne suis pas une Dame.

    Il se releva, interloquée, comme s’il n’en croyait pas ce qu’il venait d’entendre.

    - Vous n’êtes pas une Dame ? Vraiment ?
    - Oui vraiment.
    - J’en aurais mis ma main à couper tellement que j’en étais sur.
    - Vous aurez perdu votre main. Maintenant, je dois y aller, au revoir.

    Je le laissai là, et partis. Après avoir fait quelque mètre, je me retournais, il était toujours là, et ne semblez ne pas avoir bougé d’un pouce. Je me retournai et continuai ma route vers le chemin de ma chaumière. Je n’avais pas vu l’heure passé. Le soleil était à son zénith quand je rentrais, je ne m’en étais pas rendue compte, jusqu’à temps que mon père me demande ou j’étais passé.

    - Je suis désolé père, j’ai nagé dans la rivière et je n’ai pas vu le temps passé. J’ajoutai après un court moment d’hésitation : Et j’ai rencontré un petit vicieux.

    Mon père haussa un sourcil puis les fronça :

    - J’espère qu’il ne t’a pas embêté de trop ?
    - Non, ne vous inquiétez pas père. Je l’ai remis à sa place. Je ne savais pas ce qu’il avait à m’appeler Ma Dame.

    Ma sœur rigola. On devait certainement l’entendre à 10 miles de là.

    - Parce qu’avec ta tête, il t’a pris pour une noble ? Rappelle-moi déjà l’âge du petit vicieux en question, 80 ? 90 ans ?

    Je lui jetai un regard mauvais et répondit :

    - Non bien au contraire, c’était un jeune homme de mon âge environ. Les cheveux noirs avec des yeux bleus. D’ailleurs quand j’y pense, ces habits étaient assez chics.
    - Tu as été polie au moins Sélène ? me demanda mon père.
    - Ben … Je me mordis la lèvre inférieure, signe que j’allais mentir, Oui j’ai été très polie avec lui.
    - Sélène ! me reprit mon père.
    - Non, je n’ai pas été polie, mais papa, ajoutai-je en voyant qu’il fronçait les sourcils de mécontentement, j’étais complètement nue, et cela ne le gêner absolument pas de ne pas détournai le regard. Comment auriez-vous voulu que je réagisse ?

    Du coin de l’œil, je vis que ma sœur faisait semblant de vomir.

    - Ne me dis pas que cela fait si longtemps que sa, que tu ne t’es pas retrouvée nue avec un homme ! ricana Ophélia, ce qui eut le don de me mettre hors de moi.
    - Ooh mais veuillez m’excusez oh ma Grande Dame. Je ne suis pas comme vous ! répondis-je en appuyant bien sur le dernier mot. Cela fait 4 ans que je n’ai plus été avec un homme.
    - Mais ne t’en fais pas Sisi, tu va retrouver un mari, essaya de me calmer Ophélia, voyant que j’étais en colère maintenant.
    - Non je ne veux plus me marier, je suis très contente pour toi, d’avoir trois merveilleux enfant et surtout un mari encore en vie !

    Sur ces quelques mots, je laissai mon père et ma sœur et allai dans ma chambre en claquant la porte. Mais pour qui se prenait-elle ? Oui, bien sur Madame pouvait bien se moquer, mais ce n’était pas elle qui aurait du se marier il y a de cela douze longues années maintenant. Ce n’était pas elle non plus, qui avait son mari qui avait été retrouvé mort dans la forêt, tué par un animal la semaine avant le mariage. Elle pouvait bien se moquer.
    J’entendis mon père engueuler ma sœur, aucune phrase nette me parvint à l’esprit, si ce n’est qu’à un certain moment je crus entendre : « Il a fallu que tu remettes ceci sur le tapis ». Le reste était trop confus et semblait lointain pour que je puisse entendre autre chose. J’allai m’asseoir sur la chaise de mon bureau et observai les alentours en me remémorant les nombreuses fois ou d’autres prétendant était venu pour demander ma main. Mon père fort honnête et qui ne voulait pas d’un mariage arrangé, mais un mariage d’amour me laisser le choix. Et il était vite fait à chaque fois : Non. Après le décès de ce qui aurait dû être mon futur mari, je me refusais à me remarier. Bon nombre avait essayé de me faire changer d’avis, mais rien n’y faisait. Pourquoi voudrais-je me marier, si c’était pour perdre mon mari une fois de plus ? C’était dans ces moment-là que je me rendais compte à quel point la vie était courte.

    Une fois un ami de mon père, avait parlé mon père, et ensemble avait essayé de me présentait un de ses fils. C’était un beau garçon. Un peu plus grand que moi, les cheveux châtain clair aux yeux bleus-gris. C’était la première personne qui avait réussi à obtenir de moi un rire après la mort de mon époux. Mon père qui je savais m’espionner depuis le couloir, avait ressenti de l’espoir. Mais j’avais refusais. Certes il était bel homme, et semblait bien m’appréciait, mais ma décision était prise et restait inchangeable : je ne voulais plus me marier. C’était un an après le décès de mon futur mari, mort maintenant.

    Quatre ans plus tard, je n’avais pas changé d’avis. Quelque soit la personne qui se présentait à moi, je leur disais non. En douze ans, on ne pouvait pas dire que les prétendants ne s’étaient pas bousculés. J’en avais eu des masses au point de m’exaspérer. Bien que ces derniers mois, il y en avait pas eu tellement. Non seulement, la gente masculine avait enfin compris que cela ne servait à rien, mais en plus je n’étais plus toute jeune. J’avais trente ans. Trente longues et dures années. Aucun homme n’aurait envie d’avoir une femme d’un tel âge.

    Me sortant de ma rêverie, j’entendis un petit tapement à ma porte de chambre. Certainement ma sœur qui voulait présenter ses excuses. Je fis la sourde oreille. Je n’avais aucunement l’intention de lui pardonner … du moins pour l’instant. Le petit tapotement pris fin, me laissant seule. Je pensais qu’ils allaient me laisser pour le restant de l’après-midi, mais un quart-heure plus tard environ, un petit tapotement repris à ma porte. Celui-là était plus fort. Surement mon père. Pareil, je fis la sourde oreille comme si rien ne se passait. Il repartit. Je m’attendais à ce que ce soit les seuls dérangements mais non. Une demi-heure plus tard se fut ma sœur à nouveau qui tapota à ma porte :


    - Sisi, s’il te plait ouvre ! Je suis désolé, je n’aurais pas du, laisse-moi entrer.

    Je ne répondis pas, bien décidé garder le silence face à ses quémandes. Elle tapota toujours à ma porte, tout en s’excusant avec diverse parole, mais rien n’y fit. Je ne sais combien de temps elle resta à me supplier de lui ouvrir, mais au bout d’un moment, je décidais de la laisser. Toujours énervé contre elle, j’ouvris la fenêtre de ma chambre, sautait par-dessus le rebord, et allai me promener je ne sais trop où.

    Alors que je n’étais qu’à quelque mètre de chez moi, je vis le jeune homme de la rivière avec un bouquet de fleur dans les mains se dirigeant tout droit vers ma chaumière. J’espérais que ce n’étais pas pour moi. J’espérais qu’il passe son chemin, et ne s’arrêterai pas à ma hauteur, mais c’est ce qu’il fit :



    - Deux fois en une journée, me voila chanceux. Ces fleurs sont pour vous Ma Dame.
    - Je ne suis pas une Dame, je vous l’ai déjà dit, répliquai-je, sans pour autant prendre les fleurs qui me tendait.
    - Mais à mes yeux vous l’êtes. Prenez donc ces fleurs, elles ne vous mangeront pas.

    Après un moment d’hésitation, je finis par prendre les fleurs qu’il me tendait. Je ne pus résister à l’envie d’humer leur doux parfum. C’est à ce moment là, que mon ventre se décida pour crier famine. Et il fallu que cela ne tombe dans des oreilles d’un sourd.

    - Ah ! Mais que vois-je Ma Dame n’aurait-elle pas mangé ce midi ?
    - Vous m’avez coupé l’appétit ce matin.
    - Vous m’en voyez navré, puis-je vous offrir un pique-nique ? Après avoir remarqué mon froncement de sourcil il ajouta : cela ne vous engage à rien. Juste un petit déjeuner, pour me faire pardonner, et vous montrez à quel point d’habitude je suis un gentleman.
    - Très bien. Un pique-nique. Il sourit ravi de ma réponse. Mais ne vous attendez à rien de ma part.
    - Non bien sur que non Ma Dame.

    Il m’emmena donc vers une étendue d’herbe fraichement coupé, au bord d’un ruisseau. Quand nous arrivâmes sur les lieux, je lui lançai un regard interrogateur, emprunt de surprise. Avait-il prévu ce déjeuner depuis qu’il m’avait vu partir ? Ou avait-il prévu cela depuis bien avant aujourd’hui ? J’en étais abasourdi. Devant nous se dresser une magnifique nappe à carreaux rouge et blanc, et dessus était installé tout un assortis de légumes, de fruits, de la viande et même du pain. Mais quel noble était-il pour pouvoir se procurer de la viande et du pain ?

    Nous passâmes donc, une bonne partit de l’après-midi à manger et à discuter un petit peu en même temps. J’appris ainsi qu’il était d’une famille noble qui habitait derrière la grande colline. Je n’ai jamais été derrière cette colline, père nous l’avait interdit formellement à Ophélia et moi. Je me souviens qu’une fois Ophélia s’était aventurée au sommet de la colline. Elle s’en était vantée au près de père qui l’avait très mal pris. Aujourd’hui encore, Ophélia dit que sa fesse droite est disproportionnée par rapport à sa fesse gauche. Depuis aucune de nous deux, n’avait eu le courage d’aller en haut de la colline.

    Il m’apprit que sa mère était d’origine anglaise tout comme la mienne, et que son père était de Transylvanie. Qu’à la suite d’un évènement tragique dans sa famille, ils ont décidés de venir s’installer ici en Italie. Plus je passai de temps en sa compagnie, plus je l’appréciai à sa juste valeur et pas la personnalité qu’il m’avait montré au premier abord au lac. Il me montra en tout cas les aspects les plus charmants de sa personnalité. Le soir, quand je revins après qu’il m’ait laissé devant ma porte, le sourire aux lèvres, l’espoir de mon père et de ma sœur était monté en hausse.

    Je savais très bien que par le sourire joyeux que m’adressai mon père n’était pas seulement du fait que je venais de lui offrir un sourire, et que ce sourire chaleureux et vrai n’était pas arrivé depuis longtemps. Quant à ma sœur, elle souriait, heureuse que je lui ai pardonnée la faute qu’elle avait commise dans la journée, et pensait certainement que père et Ophélia pensait que je venais de me trouver un « nouveau mari ».

    Bien que j’appréciais beaucoup l’homme que je venais de rencontrer, je n’avais pas pour autant changer de décision sur ce que j’avais dit en fin de matinée. Je n’avais toujours pas l’intention de changer d’avis. Je ne voulais en aucun me remarier avec quelqu’un, cela ne changerait certainement jamais. Bien sur, je n’allais pas leur dire cela à ma famille, eux qui, avaient tant d’espoir à ce sujet.

    Dans les jours qui suivirent je revis nombre fois Vedkan, le jeune homme que j’avais rencontré à la rivière. Il venait me chercher après que le soleil ait dépassé son zénith et me ramenai chez moi à la tombée de la nuit. A ses côtés j’avais retrouvée la joie de vivre qui m’était passé après que j’eus perdu mon premier époux. D’habitude, j’aidais mon père dans ses taches de travail mais là, je ne consacrais qu’une demi-journée. Père ne se plaignait pas, bien que je sache qu’il avait plus de mal à tourner la petite entreprise familiale sans une personne pour lui venir en aide. Mais il ne risquait pas de me l’avouer, il était bien trop heureux que je passe du temps avec ce qu’il espérait mon futur mari.

    Un jour, Vedkan m’avait avoué ses sentiments à mon égard, il m’avait eu par surprise, si bien que je ne sus que répondre. Je l’appréciais beaucoup, mais nourrissais-je des sentiments amoureux à son égard ? J’étais restée planté là, à le regarder la bouche ouverte. Il avait finis par rigolé légèrement et me dire que je n’étais pas obligée de lui dire quoi que ce soit en retour. Il m’avait pris la main et m’avait emmené au village en me parlant de chose et d’autre, comme si ce qu’il m’avait avoué n’avait jamais eu lieu. A ce moment là, je pensais surtout qu’il avait remarqué mon gêne et en gentleman n’avait pas voulu s’étendre d’avantage.


    Ce ne fut que deux mois plus tard environ, qu’il m’annonça une nouvelle qui là aussi me laissa sans voix. Ce n’était pas vraiment une nouvelle mais plutôt une question. La nuit venait de tomber, et comme chaque soir, Vedkan me ramena dans ma petite chaumière. La maison était en vue, à une vingtaine de mètre devant nous. Vedkan m’arrêta me sourria avec toute la chaleur qu’il avait au fond du cœur et finit par poser un genou au sol déclenchant des yeux ronds de ma part, il sortit un bouquet de rose rouge de nulle part et :


    - Dame Sélène, me feriez-vous l’honneur de devenir ma femme ?
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MessageSujet: Re: L'ancienne Volturi Sarah Stevens   L'ancienne Volturi Sarah Stevens EmptySam 17 Mar - 16:34

Chapitre 3 : Les choix de chacun, font ce que nous sommes aujourd’hui.

Attention certaines scèns de ce chapitre peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes


    J’avais encore un peu de mal à m’habituer au petit anneau qu’était à mon doigt. Pendant longtemps, je m’étais décidée que plus jamais je ne me remariais. Qui que ce soit qui viennent vers moi. Pendant quatre longues années je m’étais tenue à cette promesse. Puis j’avais rencontré Vedkan. Notre première rencontre n’avait pas été des plus romantiques mais il avait fini par briser la glace qui avait emprisonné mon cœur. Comme tous les autres hommes du coin, il savait ce qui s’était passé et savait aussi l’idée que je m’étais faite. Il avait été patient, et s’était montré d’une courtoisie que je n’aurais soupçonné à notre première rencontre. Vedkan avait été un vrai gentleman, il n’avait pas précipité les choses. Cela s’était fait presque naturellement. Lorsque nous avions décidés de faire un petit tour au marché, il m’avait pris la main, sans forcer. Je l’avais pris un peu comme si cela avait était ma sœur Ophélia qui m’avait pris la main. Puis un autre jour, nous avions beaucoup ri en chemin lorsqu’il m’avait ramené chez moi et avait déposé un baiser sur la joue avant de partir.

    Puis, le jour où il m’avait avoué ses sentiments à mon égard était arrivé. Bien sur, je me doutais qu’il ressentait quelque chose pour moi, mais je ne m’attendais pas a ce que ce soit si … puissant dirons-nous. J’avais été extrêmement gêné sur le coup, lui de son côté l’avait remarqué, et avait décidé de faire comme si rien ne s’était passé. Deux mois après cela, il avait fait sa demande. Je ne lui avais pas répondu immédiatement, tout gentleman qu’il était, m’avait laissé du temps. Je me remémorai comment cela s’était produit :


    - Dame Sarah, me feriez-vous l’honneur de devenir ma femme ?

    J’en avais été bouche bée. Les yeux écarquillaient par la surprise et la gêne. La encore il s’était rendu compte de mon gêne. Il savait que j’étais pétrifiée à la seule idée d’un mariage. Il s’était empressé d’ajouter :

    - Ne me dis pas ta réponse ce soir. Il s’était relevé, et avait pris mes mains dans les siennes. Je veux que tu prennes le temps d’y réfléchir, et que cela vienne de toi, du fond de ton cœur. Si c’est une réponse négative que tu me donnes, sache que je ne t’en voudrais absolument pas et j’espère seulement pouvoir rester ton ami après cela. Si c’est un oui, alors je serais l’homme le plus heureux que cette planète est portée. Prends ces fleurs.

    Un sourire amusé s’était peint sur mon visage :

    - Et ou vais-je les mettre ? Tu m’en as tellement offerte que je n’ai plus la place de marcher dans ma maison.
    - Tu peux toujours les mettre dan ton cœur, et avoir une pensée pour moi. Je ne vais pas te retarder plus, je ne voudrais pas que ton père arrive avec un fouet à la main. Passe une bonne nuit Ma Dame.


    Je l’avais regardé s’éloigner en direction de sa maison, tout en réfléchissant à ce qu’il m’avait demandé. Qu’allais-je lui répondre ? C’était un homme charmant, intelligent et plein de douceur. Mais l’aimais-je réellement ? Je l’ignorais, de même que j’ignorais si je n’avais pas envie de l’épouser. J’étais rentré chez moi et l’avais annoncé à mon père :

    - Vedkan m’a fait sa demande, après un silence, il m’a demandé de l’épouser.
    - Je sais, répondit mon père d’un sourire contraint. Il m’en a déjà parlé il y a quelques jours.
    - Ah bon ? lui demandai-je surprise, j’étudiais son visage un peu plus attentivement, vous avez l’air contrarié qu’il m’ait fait sa demande, vous me cachez quelque chose père ?
    - Bien sur que non ma chérie. La seule chose que je te cache, et que tu vas beaucoup me manquer. Je me suis bien trop habituer à ta présence. Ne plus te voir dans la même maison que moi, va être dur, voila tout.
    - Père ! Je n’ai pas encore pris ma décision. Je ne sais pas si je vais dire oui ou si je vais dire … non.- Tu devrais accepter ma chérie.
    - Pourquoi cela ? demandai-je surprise.
    - Tu n’as peut-être rien remarqué Sarah. Mais moi oui. Depuis que Vedkan est entré dans ta vie, tu ne fais plus de cauchemar, tu as le sourire à chaque fois que tu rentres le soir à la maison. Tu es plus joyeuse, et tu te sens mieux, cela se voit, tu rayonnes. Je l’aime bien ce Vedkan Dragoman, me répondit-il dans un sourire.

    J’étais allée préparer le diner tandis que mon père était allé se repose sur l’un des sofas du salon. J’avais réfléchi à sa demande et ce que m’avait raconté mon père. J’y avais d’ailleurs fortement réfléchi. Je n’avais plus du tout cauchemarder sur cette dénommée Saphira, qui d’après père était en faite une peluche. Je me sentais bien et heureuse. Mais dans ce qui semblait être un comte de fée, quelque chose au fond de moi me disait de ne pas accepter. Un pressentiment. Mais je n’arrivais pas à mettre la main dessus. Ce ne fut que lorsque je me couchai que l’évidence me frappa de plein fouet.

    C’était d’une telle évidence que je me sentis soudainement très idiote, ma stupidité était vraiment flagrante, comment ai-je pu ne pas m’en rendre compte plus tôt ? C’était à se demander si je savais comment faire fonctionner ma petite cervelle. Je savais que c’était un noble, il me l’avait dit lui-même et ses vêtements le laissaient supposer. Cependant, je n’avais jamais vu ni ses parents, ni sa demeure, ni sa sœur. Oui, il m’avait appris il y a quelque temps de cela qu’il avait une sœur à la santé fragile. Je ne l’avais vu qu’en dehors de chez lui, de chez moi. Il ne connaissait l’intérieur de ma maison, sauf depuis peu, si je me fiais à ce que père m’avait récemment appris, d’autant plus que je ne connaissais pas son nom, non plus. Je ne savais que penser de cela.

    Au lieu de rester coucher sur mon lit, je me mis en position assise sur mon lit, pour mieux y réfléchir. A vrai dire, je ne savais pas vraiment ce que je devais en faire. D’un côté il y avait ces parts d’ombre qui entoure Vedkan, que je venais seulement de me rendre compte au bout de deux mois et qui me laissait de marbre. D’un autre côté, il y avait la voix de père, la voix rassurante et censée. Père devait surement savoir beaucoup plus de chose au sujet de Vedkan et de sa famille. Je me promis intérieurement que le lendemain matin, j’irai voir père et lui parler de mes doutes, il saurait apaiser les doutes qui étaient en moi. D’un autre côté, je n’avais aucunement envie d’attendre le lendemain, mais je ne voulais pas non plus réveiller père. Après avoir cogité quelque seconde sur ces deux possibilités, je m’étais levée et m’étais dirigée vers la pièce principale. Père n’y étais plus. Avec regret, je m’étais redirigée vers ma chambre, puis me vint à l’esprit que père ne se couchait pas si tôt après moi, aussi je toquai légèrement à la porte. N’entendant aucune réponse, je me permis d’entrer dans sa chambre. Personne. Je me souvins avoir trouvé cela bizarre. Sur le coup, je m’étais dit que père avait du vouloir faire une petite promenade au clair de lune.

    J’étais retournée dans mon lit, et avais vite sombrée dans un profond sommeil, oubliant ainsi rapidement mes craintes. Cette nuit-là je fis un rêve des plus étranges.

    Dans mon rêve deux hommes se parlaient entre eux. L’un avait la voix grave, dure, sèche comme s’il avait passé son temps un peu plus tôt à hurler. Le second homme avait une voix qui ressemblait fort à celle de père :


    - Alors ? Comment est-elle ? Est-elle d’accord ?
    - Voyons … elle hésite, c’est normal, elle a perdu son ami d’enfance et son premier époux quand elle avait seulement 18ans. C’est déjà bien qu’elle réfléchisse à la proposition et qu’elle n’est pas refusé directement, essaya d’adoucir père le premier homme.

    - Bien ? Vous trouvez cela bien ? Sachez qu’il n’y a rien de bien ! s’énerva l’autre homme.
    - Mais que voulez-vous que j’y fasse ? Je ne peux pas l’y obliger, cela à ma petite chérie … je me refuse de la forcer à l’obliger à quoi que ce soit.- Vous non. Moi oui.
    - Que voulez-vous dire ? s’inquiéta la voix de mon père. Ne vous approchez pas d’elle ! s’alarma soudain la voix de mon père.
    - Ne vous inquiétez donc pas, vous savez qu’elle m’ait précieuse. Nous avons tant à faire d’elle.

    Je sentis une main froide comme la glace se poser sur mes cheveux puis descendre à mon cou et s’y arrêter la voix grave reprit :

    - Tu ne te souviendras pas de ce que tu as entendu. Ce n’est qu’un rêve, tu es en train de rêver, tu vas épouser Vedkan, c’est la meilleure chose à faire et c’est le mieux pour toi, tu l’aimes et tu ne souhaites que l’épouser.- Mais elle dort déjà.
    - Je ne veux prendre aucun risque.


    Mon rêve étrange s’acheva sur ces quelques mots. Quel rêve bizarre ! Le reste de la nuit se fut dans le plus grand calme et sans autre rêve aussi bizarre. Le lendemain matin, je me réveillé fraiche comme la rose, les idées en place et toute joyeuse allait voir mon père et tout sourire lui dit :

    - Père, la nuit porte conseil. J’ai pris ma décision. Tu avais raison hier soir. Je vais épouser Vedkan.
    - Vraiment ? Tu en es sur ? me demanda père en fronçant les sourcils.
    - Oui tu avais raison, c’est la meilleure chose à faire, et c’est le mieux pour moi. Je l’aime et je souhaite vraiment l’épouser, répondis-je joyeuse comme tout.
    - Bien, si c’est ce que tu souhaites, alors je suis heureux pour toi.

    J’avais remarqué une légère différence entre son air enjouer qu’il affiché aujourd’hui et celui qu’il m’avait donnée de voir hier soir. Mais je ne fis pas attention à cela, j’étais bien trop heureuse, j’allais épouser Vedkan.

    Ceci était le souvenir que j’avais dont la manière j’avais accepté sa demande en mariage. Je me souvins avoir posé une condition aussi à ce mariage. Je voulais que notre maison familiale soit construite pas loin de l’habitat de chez mon père. Il allait être si seul maintenant que j’allais épouser Vedkan… Ce dernier avait accepté ma condition avec joie, d’ailleurs ce jour la, je crois que si je lui avais demandé la lune, il me l’aurait accordé sans soucis.

    Le jour du mariage était arrivé, il avait été grandiose. Sans aucun mot pour le décrire. Pour l’occasion, Vedkan avait fait construire une magnifique arche de fleurs blanches, roses et rouges. Le prête avec fait quelque demande et j’étais devenue Sarah Canavacciuolo Dragoman. La maison avait été déjà construite, étant donnée les longs préparatifs de mariage que la famille Dragoman avait du faire. A l’occasion de mon mariage j’avais pu rencontrer sa famille et sa sœur à la santé fragile du nom de Saphira. Elle était de ma taille avec une chevelure de feu. En la voyant ainsi, je n’avais pas vraiment l’impression qu’elle avait la santé fragile … mais qui c’est, peut-être la maladie ne se manifester pas toujours ou autre, après tout je n’étais pas médecin.
    Alors que j’avais pensé que cela serait un mariage simple, j’avais eu le droit à un mariage grandiose que je n’étais pas prête d’oublier de sitôt.

    C’était le souvenir que je gardais en mémoire de mon mariage. La nuit était tombée maintenant, nous avions pris congé et j’avais pu admirer la belle bâtisse dans laquelle j’allais habiter maintenant. Suite à cela, je stressais bien évidemment à la première nuit que j’allais passer en temps qu’épouse au prés de Vedkan. La première nuit que j’allais passer dans son lit … ou plutôt dans notre lit. Alors que je stressais tellement et en même temps hâte d’y être, cette nuit-là se déroula comme dans un rêve et 9 mois plus tard, on pouvait dire bonjour à une adorable fillette. Sur le nom nous n’avions pas été vraiment d’accord :


    - Gabrielle sera magnifique pour toi ma chérie, commençai-je.
    - Tu veux l’appeler Gabrielle ? s’étonna Vedkan.
    - Oui pourquoi ? C’est le nom de l’ange … la main droite de Dieu.
    - J’ignorais que tu étais si croyante.
    - Figure-toi qu’avec père, tout les dimanches nous allions à la messe.
    - Vraiment ? me questionna-t-il, l’air moqueur.
    - Tu m’as distraite ces derniers mois …

    Il rigola, puis reprenant son sérieux :

    - Et que penses-tu de Gabriella ? Cela fait penser à ton ange, et de mon côté je n’aurais pas l’impression d’être prisonnier.

    J’allais lui demander pourquoi le nom des anges et l’évocation même de Dieu, lui faisait penser à un emprisonnement, mais je n’en eus pas le temps, ma petite fille adorée pleurait à présent. Suite à cela je n’avais pas eu vraiment l’occasion de lui redemander, et d’ailleurs, il s’avérait que je n’y pensais plus du tout. Pendant huit ans, je n’eux pas la chance d’avoir un second enfant. Je regardais ma fille chérie et unique grandir et en prendre soin avec tout l’amour d’une mère dont j’étais capable. Maintenant que j’étais moi-même mère, je me rendais compte à quel point une présence féminine m’avait manqué quand j’étais enfant. C’est pourtant ce manque qui fit que j’étais devenu une mère si protectrice et inquiète de ce que ma propre fille pouvait manquer.
    Un jour, j’avais été tellement derrière ma fille que son rire cristallin avait finit par s’éveiller et tout en rigolant me dit que je ne devais pas m’en faire pour elle, que tout aller pour le mieux. Gabriella m’avait serrée dans ses petits bras et était partit jouer dans le jardin, derrière la maison. Je l’avais bien regardé et je me promis intérieurement que j’aurais un autre enfant.
    Vedkan et moi réussîmes presque aussitôt que je lorsque je me l’eus promit intérieurement. C’est ainsi neuf mois plus tard qu’un adorable petit garçon vit le jour. Contrairement à Gabriella nous n’eûmes aucune difficulté à nous accorder sur le prénom, presque en même temps nous dîmes :


    - Duncan !

    Vedkan l’avait appelé en raison du père de son père qui portait le même prénom, et pour ma part, je l’avais nommé ainsi pour presque les mêmes raisons, je savais de part mon père que mon grand-père maternel s’appeler ainsi aussi.



Dernière édition par Sarah Stevens le Sam 17 Mar - 16:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'ancienne Volturi Sarah Stevens   L'ancienne Volturi Sarah Stevens EmptySam 17 Mar - 16:41

    Les années passèrent et vint le jour à ma Gabriella devait fêter ses 10ans. 10 ans déjà, cela remontait tellement loin, je m’en sentirai presque vieille. Mais Vedkan faisait en sorte à ce que je sois toujours traitée comme la Dame qu’il voyait en moi. 10 ans cela se fête. Ce soir même nous avions prévu une fête en son honneur. Vedkan et moi avions envoyé une lettre à nos familles. Pour ma part, j’avais envoyé une lettre à ma sœur le mois dernier, et m’avais répondu assez rapidement toute joyeuse de se retrouver. Quant à mon père, je le voyais dépérir de tristesse de jour en jour, cette fête arrivait à point nommé pour lui, et j’espérais ainsi pouvoir lui redonner le sourire que je voyais si rarement ces derniers jours. D’autant plus, que pour l’occasion, ma sœur, son mari et leurs cinq enfants, allait dormir chez père.

    Alors que la fête n’était prévu que pour le soir même, après que le soleil est dépassé son zénith, je reçus la visite de ma sœur. Elle aussi semblait se noyer dans le chagrin. Pourquoi tout le monde dans mon entourage, ma famille, avait cet air si triste ? Ce jour était un jour de fête, et je ne voulais personne qui ait un air triste durant ce jour-ci, je ne le permettrai pas, et je ferai tout mon possible pour que cela se passe dans la plus bonne des humeurs.

    Ma sœur venait de chez mon père, Ophélia semblait comme fatiguée ou écrasée par le poids d’un énorme secret. Vedkan n’étant pas là, j’allai ouvrir ma porte. Un sourire discret se composa sur le visage de ma sœur quand elle me vit. Je n’eus pas le temps de la saluait que déjà elle me prenait dans ses bras, aussitôt elle enchaina :


    - Est-ce que Vedkan est la ? me demanda-t-elle précipitamment, jetant des regards furtifs et apeuré autour de moi.
    - Il n’est pas la, Vedkan est partit voir sa famille. Tu veux que je lui transmette un mess…
    - Non surtout pas, m’interrompit-elle. Au contraire je te voulais seule, il faut absolument que je te parle. Père était contre l’idée, mais je ne peux pas laisser cela comme sa. Je veux te parler seule, et surtout, surtout ne répètes en aucun cas, ce que je vais te dire à Vedkan, cela pourrait être très dangereux. Pour moi, comme pour toi.

    Je me demandais bien ce que ma sœur avait dans la tête pour avoir un air si effrayé et qu’elle ne veuille pas que j’en parle avec Vedkan. Elle avait attisé ma curiosité. Je voulais l’interroger pour en savoir plus, mais Gabriella arriva à ce moment :

    - Maman ! maman ! Duncan n’arrête pas de pleurer et je n’arrive pas à le faire taire. S’exclama ma petite fille, puis elle ajouta à l’intention d’Ophélia : Oh bonjour Tati, comment allez-vous ?
    - Bien ma puce, lui répondit-elle en se forçant à sourire.
    - Tu m’excuses Phi ? Je vais aller voir, et je reviens tout de suite. Installe-toi, fais comme chez toi.


    Je revins quelques instants plus tard, après avoir apaisé les pleurs de Duncan. Je retrouvais ma sœur, la ou elle était avant que je ne la laisse, n’ayant pas bougé d’un pouce. Aussitôt, elle m’entraina dehors, devant ma porte, laquelle je m’empressai moi-même de fermer pour pas que mes chéris n’entendent ce qu’elle avait à me dire. Voyant son air, je doutais qu’elle allait m’annoncer une bonne nouvelle :

    - Bon alors ? Qu’as-tu à me dire de si important ? lui demandais-je, ma curiosité piquer au vif.
    - Il n’est pas ce qu’il prétend être.
    - De qui tu parles Ophélia ?
    - De Vedkan. De sa famille. De notre famille, me répondit-elle en insistant sur le notre.
    - Que veux-tu dire ? Soit plus explicites, je ne te comprends pas.- Sarah, je tiens de sources sure, qu’il y est de … fortes probabilités à ce que Vedkan … mon dieu vais-je réussir à le dire, dit-elle pour elle-même, que Vedkan fasse partie de la famille.
    - Tu dis n’importes quoi !! Comment cela se pourrait-il ? Père n’a jamais eu de frère, ou d’enfant caché …- Non mais maman avait un frère.

    Elle tourna anxieusement la tête vers les alentours, pour être sur que personne ne nous épient et Ophélia continua tout bas :

    - Ils sont dangereux ! Prends tes enfants et par loin de la. Ne reste pas sur cette terre.
    - Qu’est-ce que c’est que ces messes basses ? demanda Vedkan en souriant chaleureusement Vedkan, qui s’était approchés sans un bruit.

    Prise de panique, Ophélia répondit en hâte, en bafouillant presque :

    - Oh … euh … des trucs de fille. Bon et bien … à ce soir !

    Et elle partit … tranquillement ? Non, loin de là, c’était même limite si elle ne courait pas. Vedkan lui lança un regard curieux et il m’emmena dans la maison. Nous discutâmes de choses et d’autre portant essentiellement sur la soirée qui arrivait à grand pas. Soudainement, il m’interrogea sur la conversation que j’eus un peu plus tôt avec ma sœur. Hésitant à lui dire la vérité, je pris une rapide décision et répondis la même chose que ma sœur : des trucs de fille. Il changea de sujet, et me demanda si j’avais soif. Il alla dans la cuisine, si longtemps que je crus qu’il était partit voir les enfants. J’entendis un bruit sourd en provenance de la cuisine. Alors, je m’assurais s’il allait bien, mais il me répondit rapidement qu’il n’avait fait seulement tomber un verre.

    La soirée arriva plus vite que je ne l’aurais cru. Ce fut la famille de Vedkan qui arriva en premier, suivi de près par mon père et la famille d’Ophélia. Nous avions transformé le salon, de sorte que tout le monde puisse avoir sa place sans être comprimée comme des sardines. La soirée se déroula sans accroc, si ce n’est que par moment, je voyais Ophélia me jetai quelques coups d’œil anxieux. Alors que nous venions tout juste de terminer le plat de résistance, un long hurlement de loup se fit retentirent. Aussitôt les hommes parlèrent entre eux :


    - Vous avez des loups dans la région ? demanda Joshua, le mari d’Ophélia.
    - Quelques uns, voila bien longtemps que nous n’en avions plus entendu parler de ces bêtes dans les environs, commenta d’une voix grave Asriel, le père de Vedkan. Faut pas vous en faire Ptit Gars, ils ne s’approchent jamais des habitations.
    - Tout de même, c’est inquiétant, le hurlement avait l’air si proche.
    - Qui veut le reste de poulet, demanda Ophélia coupant court ainsi à la conversation sur les loups de la région.

    J’allai dans la cuisine pour prendre le gâteau d’anniversaire de ma fille et Vedkan me suivit, ce que j’en fus surprise. Devant mon air surpris, il me caressa la joue de sa main gauche, qui une fois de plus me surprit le connaissant droitier. Mes yeux se portèrent immédiatement sur sa main droite, ou je pus constater une jolie coupure dessus. Je pris sa main dans les miennes, et affolé lui demander ou il s’était fait une pareille coupure. Toujours souriant et confiant il me répondit que ce n’était rien de grave, qu’il était tombé sur la route pour aller voir ses parents et s’était légèrement entaillé, que je ne devais pas m’inquiéter. C’était bien lui ça, ne jamais s’inquiéter du moindre mal, que tout finissait par s’arranger. Cependant, je ne pus m’empêcher de penser et de croire qu’il ne s’était pas fait cette entaille en tombant en allant chez ses parents. Je n’en mettrai pas main à couper, mais j’étais à moitié sur que Vedkan avait eu cette coupure lorsqu’il avait cassé le verre. Après tout, une coupure était si vite arrivée…

    Alors que je m’apprêtais à porter le gâteau d’anniversaire, dan la pièce principale, il eut soudain … aucun bruit, et c’est ce qui m’alerta. Plus de discussion dans la pièce voisine, plus de criquet dehors, alors que nous étions en plein été, pas de chouette ululant, ni le bruit du vent, même Duncan, qui riait, pleurait, bref qu’on avait l’habitude d’entendre ne faisait aucun bruit. Un curieux sentiment de mal à aise m’envahit ainsi qu’une peur qui me pétrifia sur place. Je ne savais pas d’où me venait cette peur, comme je ne savais pas ce qui se passait. Le calme avant la tempête me dis-je intérieurement. Je jetai un coup d’œil affolé à Vedkan qui avait toujours son air serein sur son visage d’ange.
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MessageSujet: Re: L'ancienne Volturi Sarah Stevens   L'ancienne Volturi Sarah Stevens EmptySam 17 Mar - 16:46

    J’avais la ferme attention d’aller rejoindre mes enfants mais je n’avais pas atteint le milieu de la cuisine qui Vedkan me retint fermement par la taille. Je me débattis violement, mais rien n’y fit, il était beaucoup trop fort. Un autre hurlement de loup se fit entendre, je me figeai automatiquement, ce cri était juste à côté, tout près, bien trop près.

    Une vitre vola en éclat dans la pièce voisine, et les grognements de loups ainsi que les pleurs de mes enfants brisèrent le silence, il eut aussi beaucoup de cri, de hurlement de mes proches. Je me débattis encore plus que l’autre fois, mais comme tout à l’heure je ne réussis à rien, Vedkan me tenait trop fermement. Il essaya de me résonnai :


    - Sarah, s’il te plait, ne fais pas sa.
    - Tu oublies Gabriella et Duncan, ils sont dans la pièce, lâche-moi.
    - Laisses-les, ils sont finis, oublie les.
    - Comment tu peux dire une chose pareille … tu es dégoutant.

    Si j’avais été en face de lui, je lui aurais mis la bonne gifle qu’il méritait, malheureusement, il était dans mon dos, toujours en train de me retenir pour que je n’aille pas sauver mes enfants, mes petits chéris. Je me tortillais, essayant vainement de lui échapper. Par miracle, je réussis à lui mettre mon coude entre ses côtes, ce qui lui fit lâcher prise, je me précipitais aussitôt dans la salle commune et la je vis l’horreur qui se dressait face à moi.

    La salle était sans dessus-dessous, mais ce n’est pas ce qui me frappa en premier non loin de la, la première chose que je remarquai était le sang. Du sang. Partout. La ou mes yeux se posait, il n’y avait que du sang. Je n’arrivais pas à fermer les yeux, au contraire, mes yeux restaient ouvert, grand ouvert comme s’ils ne voulaient en aucun cas louper une miette de ce qui se passait actuellement. Ma famille était couverte de sang, ou plutôt ce qui restait de ma famille était couvert de sang. Ce fut d’abord les trois enfants de ma sœur qui attira mon œil. Mort. Sauf si on pouvait survivre avec la gorge tranchée, ce que je doutais fortement. Puis je remarquai Joshua les yeux grands ouverts de terreur un trou énorme au niveau de la poitrine. Mes yeux se posèrent ensuite sur ma sœur, sa tête gisait à quelques mètres de son corps. Mon père était pas loin du corps de ma sœur un couteau dans sa main, signe qu’il avait essayait de se défendre, Asriel était dans la même position que mon père. Mon cœur résonnait dans mes oreilles, il battait trop fort.

    Je m’inquiétais pour mes deux enfants. Duncan, mon dernier, mon chéri, âgé d’à peine 6 mois. Mon dieu ! Il était tombé de son siège, et il y avait du sang tout autour de lui mais de là ou je me trouvais, je ne pouvais voir aucune blessure, peut-être qu’il était seulement sonné, apeuré. Ne faisant aucunement attention au reste de la salle, je me précipitais vers mon fils et le prit dans mes bras, aucun pouls, aucune respiration. Je m’effondrais en larme, incapable de faire quoi que ce soit d’autre. Je ne sais combien de temps, je restai là, tenant mon petit dans mes bras, pleurant sa perte.

    Après ce qui me sembla être des heures, je posai Duncan par terre, l’enveloppant de sa couverture que j’avais tricoté la semaine dernière. Un hurlement attira mon attention. Gabriella. Elle était encore en vie. Et elle semblait se faire emporter par une espèce d’animal géant. Je m’apprêtais à courir vers elle lorsqu’un loup presque aussi grand que moi me barra le passage. Sa gueule était maculée de sang. Certainement un des responsable de la mort de mes proches pour sur. Il avança lentement vers moi me faisant reculée ainsi contre le mur. Je n’avais pas l’intention de rester la à me faire tuer, ma fille avait besoin de moi.

    Alors qu’il s’approchait encore et encore de moi lentement comme dans un rêve, mes mains cherchaient quelques choses qui puissent me servir. Autre miracle, je réussis à mettre la main sur un tisonnier, je devais être près de la cheminée, je l’attrapais, et lui assénais un bon coup sur la tête. Autant que le fer se tordit en deux à la limite de se casser, le loup, quant à lui, me donnait l’impression de l’avoir caressais. Il remua sa grosse tête pour reprendre ses esprits et grogna férocement, je lui portais un autre coup sur son flanc droit le temps de me permettre de ramasser le pied d’une chaise et de le faire prendre légèrement feu dans la cheminée. Le loup avait peur du feu, mais il ne recula pas pour autant. Il ouvrit grand la gueule, et sans réfléchir, je jetai ma torche improvisais dedans, pour ensuite m’enfuir à toutes jambes dans la direction qu’avait pris ma fille un peu plus tôt.

    Il faisait nuit noire, je n’y voyais rien, mais il me sembla que je grimpais une colline. Je trébuchais et tombai pitoyablement au sol. Les nuages laissèrent places à la pleine lune ce qui me permit de voir approximativement le sol. Je ramassai une pierre tranchante avant de me relancer à la suite du loup. Ou du moins, ce que je croyais être la bonne direction.

    Les hurlements de loups se fit de nouveau entendre, plus proches, mince, ils m’avaient suivis. Ou du moins deux d’entre eux. Je me stoppai net, la route était barrai par un loup devant moi, et un autre que je devinai derrière moi. Alors que je croyais ma dernière heure arrivé, sans avoir pu sauver ma fille, un froissement aérien ainsi qu’un éclair noir et jaune passa à une vitesse folle devant mes yeux. Je n’avais aucune idée de ce que cela pouvait être. Un autre loup ? Un humain ? Non pas un humain, cela avait été beaucoup trop rapide, mais quoi alors ? J’eus ma réponse quand la personne en question s’arrêta devant moi. De la je pus y découvrir un homme avec ce qui semblait être beaucoup de colère en lui. Ses cheveux étaient d’un blond sale, et il avait des yeux rouge sang. Je raffermis ma prise autour de mon caillou, ne sachant pas, s’il voulait me tuer ou autre.


    - Félix, Démétri, appela l’homme blond.
    - Oui maitre, répondit les intéressés en cœur.
    - Voyez s’il reste des survivants et tuez ces sales cabots.

    L’un était grand et tout en muscle, l’autre plus petit mais sec comme une lame tranchante. L’homme blond m’observa un instant, avant d’être rejoint pas un homme d’à peu près du même âge, les cheveux noirs et les yeux tout aussi rouge.

    - Bonsoir, jeune humaine. Je me nomme Aro, je comprends que tu sois encore sous le choc de ce qui vient de se passer.
    - Non vraiment ? Répondis-je moqueuse.
    - J’ai le moyen, pour que tu puisses te venger des loups. Accepterais-tu de devenir l’une des nôtres ?
    - Je veux me venger, et sauver ma fille, sa impliques quoi de devenir comme vous ?
    - Il faut d’abord que tu acceptes qu’en ce monde, il n’y a pas que des humains.
    - J’avais remarqué, merci, répliquais-je la voix tranchante.
    - Nous sommes les pires ennemis des loups, et nous sommes à même de les battre. Deviens l’une des nôtres, et tu auras la force de te venger.

    Je réfléchis un court instant. Les dénommés Félix et Démétri revinrent et firent leurs rapports :

    - Il n’y a aucun survivant maitre.

    Je fermai les yeux, le temps d’encaisser ce que je savais déjà. Ses paroles rendaient plus réel ce qui venait de se passer. Bien que je n’avais pas envie de l’admettre.

    - D’accord. Quoi que vous soyez, gnomes, sorciers ou autre, j’accepte de devenir comme vous. Mais à une seule condition.- Tout ce que voudrais jeune humaine, acquiesça Aro
    - Ne vous attendez pas à ce que je vous appelle maitre.

    Celui qui venait de parler haussa un sourcil avec amusement avant de me faire un clin d’œil. Aro, quant à lui pencha la tête en avant, signe qu’il acceptait ma condition et s’avança vers moi. Le reste fut flou, si ce n’est que je ressentis une vive brulure au niveau de la gorge, qui se propagea au reste du corps.
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