Lycans héréditaires[PV Paul]

Invité Hey, mais c'est **Invité**

J'étais allez me balader dans la forêt après les cours. J'étais allé déposer mon sac à la maison où ma mère m'avait sorti le typique : "tu vas où? Avec qui? Tu rentres quand? Tu rentres pour dîner surtout!"
Qu'est ce qu'elle pouvait m'énerver aussi ma mère!!
Je marchais ne regardant pas où j'allais et repensant à mes habits ridicules! Je me revisualisais la scène : J'étais arrivée au lycée comme d'habitude, ci ce n'est que j'étais habillé bien différemment de d'habitude! J'avais mis pour ce jour un short, très court et un petit bustier bleu. Quand je suis passé devant l'entrée du lycée, il y avait un silence de mort malgré le monde devant la grille. J'entendais mes talons aiguilles claqués TAC,TAC,TAC. Les garçons bavaient littéralement devant mon passage. J'esquissais un sourire et marchais d'une démarche assurée.
Seulement, plusieurs mains finirent par se balader et atterrir à de mauvais endroits. J'étais tout le temps obligés de les rappeler à l'ordre.
Je devrais peut-être continuer de m'habiller comme avant? Non! Ça me plait de plaire enfin!
Je relevais la tête en sentant une odeur familière dans les bois. Il faisait sombre. J'apercevais une petite clairière illuminée par le soleil et mis dirigeais. Je me sentais observé mais ne fit rien et me contenta d'observer.
Je sentais une odeur de lycan. Ce n'étais pas celle de quelqu'un de ma famille. Et il n'y avait que très rarement de "visiteurs" ici.
Soudain, je vis un magnifique jeune homme sortir du sous bois pour se diriger vers moi.

J'avais enfin pu échapper au vampire quand je sentis l'odeur d'un lycan. C'était une femelle que je ne connaissais pas. Un Lycan de cette époque ou de la mienne ? Impossible à dire, mais cette question me taraudait grandement. Je me dirigeais donc vers elle. Je fus surpris par la joliesse de ses formes néanmoins je savais combien les filles lycans étaient sublimes, tellement plus savoureuses que les vampires, et elles sentent naturellement si bon !

Je m'avançais vers elle en lui adressant un sourire. Était elle de celles qui avaient combattu et tué les Cullen mais qui s'était fait prendre dans les maillons du temps ? Elle ne semblait pas porter la moindre blessure et ses vêtements, enfin le peu qu'elle en avait, n'étaient pas du tout abimés. Quoiqu'il en soit elle était tout à fait délicieuse, et sa compagnie ne serait pas de refus. Elle avait de longs cheveux sombres et un visage doré par le soleil, ses yeux étaient sombres et brillants. Moi qui croyais que dans le passé il y avait très peu de lycans, ou du moins qu'il n'osait pas sortir je m'étais apparemment trompé...

-Bonjour, déclarai-je. Je suis content de rencontrer quelqu'un de mon espèce. Je m'appelle Paul Wickham, à qui ai-je l'honneur ?

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Il me regarda et sourit
-Bonjour. Je suis content de rencontrer quelqu'un de mon espèce. Je m'appelle Paul Wickham, à qui ai-je l'honneur ?

Il était charmant et galant. Il ne me rappelait personne. Je connaissais tous les visiteurs lycans qui étaient venus. Souvent, quand ils viennent une fois, ils repassent. Rien que pour nous voir...
Mais lui rien, sa magnifique gueule d'ange ne me revenait pas.
-Bonjour, je suis très heureuse de vous rencontrer. Clélia Cromwell. Vous êtes déjà passé dans la région?
Je lui servit un magnifique sourire.
Il s'était arrêté à l'autre bout de la clairière, en face de moi. J'hésitais à avancer plus et fis finalement deux pas en avant.
Je regardais son visage parfait.
Cela faisait plus de cinq ans que nous n'avions pas eu de visites d'autre lycan et j'avais oublié à quel point ils étaient beau. Bien sûr, il y avait mon frère... mais c'était autre chose.
Mon frère ne portait jamais ses yeux sur moi (comme un autre garçon) et c'était tout à fais normal puisqu'il était mon frère. Alors, oui j'avais oublié la beauté des lycans. Ces muscles sculptés, ces traits fins, ces yeux profonds...
On aurait dit un dieu.
Je le vis me fixer longuement. Et je me rendis compte que je le dévisageais de la tête aux pieds.
Je partit d'un rire qui sonna comme un carillon.

La jeune femme me répondit avec une grande politesse, elle s'appelait Clélia, un prénom peu commun mais très joli. Nous nous fixâmes un moment, de loin, figés par cette rencontre apparemment inattendue. Elle, sûrement parce qu'elle ne devait pas voir souvent des inconnus de son espèce débarquer, moi parce que je venais d'une autre époque ce qu'elle ignorait. Elle finit par rire devant cette situation un peu bizarre et je me joignis à son hilarité de bon cœur.

Je m'avançais vers elle d'un pas franc.

-A vrai dire je suis déjà venue dans la région...mais c'est assez compliqué...

Je la regardais avec attention. D'après son odeur et sa grâce je fus persuadée qu'elle était un lycan héréditaire, comme moi...ce qui était extrêmement rare. Je croyais que ma famille était l'une des dernières.

-Vous avez une famille ici ? Vous êtes nombreux ?

J'étais curieux d'en savoir davantage. Et moi qui avais toujours cru que les lycans héréditaires se cachaient dans les recoins du monde. Certes j'en avais déjà rencontrés, mais c'était des guerriers pas des êtres qui se comportaient comme des humains en semblant se fondre dans la masse.

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(hj :dsl du grand retard)

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Il joignit son rire au mien puis avança dans ma direction. Nous étions proches à présent. Je sentais encore mieux son odeur indéfinissable de lycan. Elle était encore meilleur que les lycans que nous croisions d'habitude. Un peu comme celle de ma famille...
-A vrai dire je suis déjà venue dans la région...mais c'est assez compliqué...

Il était donc déjà passé! Bizarre que je ne le connaisse pas...

Enfin passons! Il me fixait avec attention à présent. Puis, je vis un éclair de curiosité passer dans ses magnifiques yeux noires :
-Vous avez une famille ici ? Vous êtes nombreux ?

Cela me déstabilisa légèrement. Je n'avais pas l'habitude de parler de moi. Normalement, on m'ignorait et je faisais tous pour ne pas attirer l'attention, mais depuis quelque temps, cela avait changé et, j'affichai un sourire sincère avant de répondre :
-Oui, j'ai effectivement une famille... Nous ne sommes que quatre : mes parents, mon frère et moi même. Puis, j'ajoutai : Nous vivons à Forks, mes parents tiennent une petite boutique de vêtements.

A présent, c'était moi qui le fixait, détaillant son superbe visage.
Puis, je me repris et afficha un sourire.
-Et vous? Avez-vous une famille?

Mes parents m'avaient légèrement renseignée sur les lycans héréditaires et les non-héréditaires, mais, je n'avais pas écouté et encore moins retenue! Tout ça me dépassait! Je savais seulement que ma famille était des lycans héréditaires Mais maintenant, je me doutais que j'allais devoir redemander une explication à mes parents.

La jeune femme semblait un peu décontenancée, mais sa douceur était réelle. En sentant son odeur, et en écoutant sa voix, je compris à quel point son âme était pure. A mon humble avis, elle n'avait jamais tué qui que ce soit, pas même des vampires. Je pouvais me tromper bien sûr, mais en général j'avais du flaire. Elle devait être bien différente de moi. Sa vie devait être à l'opposer de la mienne. D'ailleurs sa réponse le confirma : ses parents tenaient un magasin ! Voilà des lycans qui auraient voulu être humain !

Je réalisais qu'elle devait ignorer sa condition privilégiée d'héréditaire. Sa famille n'avait pas du l'entrainer au combat. Après tout, s'ils parvenaient à se cacher des humains et des vampires, pourquoi pas !

Néanmoins, ce devait être une vie simple ...mais ennuyante ! Voilà une qui aurait bien besoin d'être dévergondée. A moins qu'elle ne cache bien son jeu ! En tout cas je ne pouvais nier sa beauté !

Quand elle me renvoya la question je mis un temps avant de répondre. Vu que j'avais fait un bon dans le passé, je réalisais, que, à cette même époque je venais de quitter ma famille ... Peut-être que mon moi passé se promenait quelque part, sur le continent ... Le reste de ma famille n'avait pas du quitter l'île où nous vivions. Et j'étais si solitaire qu'aucun d'eux ne me manquait.

-Oui, j'ai une famille ... mais j'ai pris le large depuis pas mal d'années ...

Et oui j'avais désormais 320 ans ! La jeune Clélia semblait ne pas être beaucoup plus jeune que son âge d'apparence ! Elle avait beaucoup à apprendre. D'ailleurs, c'était le moment de tester ses connaissances.

-Ma famille est l'une des rares familles héréditaires survivantes. D'après ce que je vois vous avez également ce gêne !

J'attendais de voir si elle était mal à l'aise. Sans quoi j'essayerais de m'étaler sur le sujet avec gentillesse.

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hj : Désolé pour mon grand retard de rp, j'espère que tu me pardonnera...

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Il pris un peu de temps avant de répondre à ma question, et il semblait perdu dans ses pensées.J'en profitai pour l'observer d'un peu plus près que tout à l'heure. Il était musclé et avait une peau dorée. Il était vraiment beau!
-Oui, j'ai une famille ... mais j'ai pris le large depuis pas mal d'années ...

Je détourna vivement les yeux de lui et les posaient un peu plus loin derrière Paul, sur un arbre. Je ne voulais pas me l'avouer, mais il m'intimidait. Il devait être bien plus âgé que moi, d'ailleurs, je me demandai quel âge il avait. Il avait une famille? Cela me surpris car je le voyais plus en solitaire... Après tout, je pouvais très bien me tromper!

-Ma famille est l'une des rares familles héréditaires survivantes. D'après ce que je vois vous avez également ce gêne !
Je hoquetais de surprise. Comme ça, lui aussi était un lycan héréditaire? C'était sûrement la raison pour laquelle son odeur était si envoutante! Est-ce que je dégageais la même odeur?
Je me souvenais que les lycans héréditaires étaient rares, mais je ne me souvenait absolument pas de la différence entre un héréditaire et un lycan par contamination... Je ne voulais pas passer pour un idiote donc, je choisis de ne pas lui annoncer tout de suite que je ne me souvenais de rien...
-Oui nous sommes des lycans héréditaires et je n'en ai d'ailleurs jamais rencontrer d'autre à part toi...

J'observais ses yeux noirs. Ils étaient magnifiques. J'aurais pût rester comme ça à les regarder indéfiniment. Seulement, de grosses gouttes de pluie se déversèrent sur les bois. J'attendais de voir si Paul voulait s'abriter. Personnellement, la pluie ne me dérangeait absolument pas.

HJ: t'inquiète pas, tu es pardonné!

Tandis que je parlais Clélia me semblait mal à l'aise, elle ne savait pas où poser des yeux. Je pouvais la comprendre, j'étais tellement craquant(
), et sans doute devinait-elle que mon âge différait grandement du sien.
J'aurais sûrement était mal à l'aise si j'avais eut quelques trois cent de moins, car elle était vraiment d'une beauté savoureuse. Il faut dire, en tant qu'héréditaire, il ne pouvait pas en être autrement. Lorsqu'elle me répondit que j'étais le seul lycan héréditaire qu'elle ait rencontré, je ne fus pas surpris par cela. Ce fut son tutoiement qui me surprit (agréablement j'avouerais... )
Dès qu'elle eut parlé, la pluie qui menaçait depuis tout à l'heure franchit la barrière des feuillages. Nous en recevâmes de grosses gouttes rafraichissantes. J'aurais bien penché la tête et ouvert la bouche pour m'en rassasier. Je rôdais dans la forêt depuis un bon moment et n'avais ni mangé ni bu.
Les yeux de Clélia pétillait sous la brume qui nous entoura soudainement. Ses cheveux et son corps que l'eau commençait à détremper exhalaient un parfum formidable. Voilà si longtemps que je n'avais pas sentie une telle fragrance. Les rares héréditaires que j'avais pu croiser étaient des guerriers constamment en combat. Ils ne réservaient pas du temps à se laver et à se peigner. Or, cette créature, se parait comme une humaine. Je sentais l'odeur de son shampoing, de son savon, se répandre autour d'elle, et disparaissant peu à peu, pour laisser place à sa véritable odeur : plus délicieuse que toute.
Cela me mit l'eau à la bouche. Jamais je n'avais eus l'occasion de découvrir (et ce dans tous les sens du terme) une héréditaire, autre que ma famille, la race la plus pure à mes yeux.
J'essayais néanmoins de me reprendre, en espérant que mon regard intense sur elle ne l'avait pas trop mise mal à l'aise. Mais bon qu'y pouvais-je, j'étais un homme avant tout !

-Il est vrai que nous sommes rares maintenant, finis-je par répondre, cela est bien dommage à mon goût. Je pense que les héréditaires auraient mieux fait de se reproduire entre eux plutôt que de contaminer des humains, cela abime notre race.

Je réfléchis un instant, ayant peur d'avoir commis un impaire. Si cette fille vivait comme une humaine, elle devait être proche des autres humains.

-Non pas que j'ai quelque chose contre les humains...a vrai dire ce sont les vampires qui m'insupportent... Vous savez qu'il y en a par ici ?

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La brume s'abattit sur nous. C'était assez étrange. J'étais trempé. Lui aussi. D'ailleurs, la pluie ne faisait qu'accentuer son odeur inimaginable. La pluie trempait son maillot, dévoilant son abdomen sculpté. Il posait un regard intense sur moi. J'avais envie de me tortiller sur place.
Il tenta de détacher ses yeux de moi pour me répondre. J'apprenais que les héréditaires se faisait rares. Paul trouvait cela dommage. Il me dit qu'il trouvait que le fait que les héréditaires ne se reproduisait pas entre eux pour préférer contaminer des humains souillait notre race.
Il se reprit ayant peur de m'avoir offenser.
-Non pas que j'ai quelque chose contre les humains...a vrai dire ce sont les vampires qui m'insupportent... Vous savez qu'il y en a par ici ?
Je souris et fut toucher qu'il se reprenne.
Bien sûr que je le savais qu'il y avait des vampires dans le coin! Je sais tout de même reconnaitre un vampire! Pourtant, je ne lui répondis pas cela et me contenta de ça:
-Oui je le savais.

Une drôle de tension s'installa entre nous. Aucun de nous deux ne parlait. On se regardait les yeux dans le yeux. C'était vraiment étrange. Étrange, mais pas désagréable! En même temps, quand vous avez une beauté de la nature devant vous, qui exhale une odeur incomparable, vous ne pouvez pas trouvez cela désagréable qu'il vous fixe. Et bien, c'est ce qu'il m'arrivait.
Je tenta d'interrompre ce silence en voulant ouvrir la bouche, mais mon corps ne m'écoutait plus. J'étais comme paralysée. Mon coeur battait la chamade. Une sorte de courant électrique passait entre nous.
Je secoua doucement la tête pour reprendre mes esprits.
-Quel âge avez-vous? demandais-je curieusement.

Finalement, ma misérable tentative de reprendre mes esprits ne marcha que peu de temps puisque je me retrouvai encore une fois hypnotiser par ses charmes.
La pluie qui tombait toujours à grosses gouttes sur nous me rafraichissait les idées et me permettait de rester un minimum lucide.

Je crois que Clélia avait des difficultés à se concentrer sur mon monologue. Je pouvais la comprendre. Pas tous les jours qu'elle rencontrait un lycan héréditaire.

Je mourrais d'envie de la prendre dans mes bras pour sentir de plus près son parfum unique. Sa beauté qui me soufflait éveillait tous mes sens. Mais je ne pouvais rien faire de tout cela. Car même si, au vue de sa paralysie évidente elle se laisserait faire, je ne voulais pas abuser de son innocence. Je ne m'attachais jamais. Je me contentais de prendre ce que je désirais. D'habitude ça ne me posait aucun problème, en solitaire exquis, je prenais n'importe filles, humaines ou lycan par contamination. Elles semblaient si éperdues par ce que j'avais à leur offrir qu'elles ne trouvaient jamais la force de m'en vouloir pour la solitude dans laquelle je les laissais ensuite. Néanmoins, les lycans héréditaires, la plus belle race qui soit au monde, pour être la mienne, était trop sacrée pour être salie. Aussi, je m'interdisais expressément d'oser y songer. J'étais cependant outragé à l'idée qu'un humain pourrait profiter de ce que je m'interdisais aujourd'hui.

Clélia ne semblait pas rebutée par la présence des vampires. Sa réponse était neutre. Les craignait-elle ? Les méprisait-elle ? Impossible de savoir. Peut-être était ce uniquement ma présence qui la rendait insensible à cette question.
Sa demande me fit opter pour cette explication. Elle voulait connaitre mon âge...
Je ne pu m'empêcher de sourire. Mon âge avait de quoi donner le vertige pour qui n'avait connue qu'une époque...

-Es-tu tu certaine de vouloir le savoir ? Tu comprend bien qu'après cette révélation je serais obligé de tuer.

J'eus un petit rire.

-Je plaisante bien sûr (on ne sait jamais elle eût pu me prendre au sérieux), j'ai eus trois cent vingt ans récemment. Et c'est comme si j'en avais vingt !

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Je n'aurais peut-être pas du lui demander son âge... Je ne savais pas si il avait l'air mal à l'aise ou quoi, mais il semblait songeur... Il sourit avant de me répondre.
-Es-tu tu certaine de vouloir le savoir ? Tu comprend bien qu'après cette révélation je serais obligé de tuer.

Je fus parcourue de soubresauts. Il me faisait légèrement peur et, je pensais bien qu'il serais capable de me tuer si il le voulait.
Puis, il reprit la parole.
-Je plaisante bien sûr. J'ai eus trois cent vingt ans récemment. Et c'est comme si j'en avais vingt !

Je laissais échappé un hoquet de stupeur. J'essayai de calculer... Cela faisait qu'il était né en... 1690!!!!!
Mes sourcils s'arquèrent sous l'effet de la surprise. Je battis plusieurs fois de cils pour me dire que je ne rêvais pas -ce qui, aurait tout a fait pu être possible avec cet être sublime devant moi- et non, en effet, j'étais bien éveillée!
Mes yeux s'emplirent de curiosité. Il fallait que j'en ai le coeur net. J'avançais d'un pas, puis, tendis doucement ma main vers son bras pour le toucher.
Sa peau était douce et rugueuse.
-Mince alors!
Il existait bel et bien en cher et en os!
J'écarquillais les yeux.
Un violent coup de vent me fis frissonner.
Je croisais les bras sur ma poitrine pour me protéger un peu du froid.
-Co...Comment... ?
Je n'arrivais pas à formuler ma phrase.
J'ouvris plusieurs fois la bouche cherchant mes mots. La refermant à chaque fois. Je décidais de me taire. J'allais finir par passer pour une imbécile.

Quand elle apprit mon âge la surprise sembla la paralyser un instant. Ensuite elle ne pu s'empêcher de me toucher pour savoir si j'étais réel. Cela me donna une irrésistible envie de rire tout en ayant envie de la prendre dans mes bras et de lui voler un baiser. D'ailleurs il me parut impossible d'y résister quand je la vis frissonner sous la brise.

Il faut dire que nous étions trempés et que le vent soulevait des nuages de feuillages autour de nous. En ce qui me concerne, il m'était bien difficile d'avoir froid, ma peau était toujours brulante, mais pour une jeune femme lycan, peu habituée à la vie sauvage si je puis dire, ce devait être différent, pensée qui me mit encore davantage l'eau à la bouche.
Lorsqu'elle me demanda comment c'était possible, je ne pu résister je fis le pas qui nous séparait, passais une main derrière sa taille, l'attirant contre mon torse brulant, et plongeais mes doigts dans les cheveux sous sa nuque. Ils étaient d'une douceur inhumaine ce qui m'arracha un large sourire. Elle était pétrifiée, et la sentant frissonnante je la serrais contre moi, puis lentement, j'avançais mes lèvres, dégustant le plaisir de la voir si figée et surprise et les posais sur la tiédeur de sa bouche. Je soulevais son menton de la main qui avait parcouru sa chevelure avant et caressait l'arrête de sa mâchoire, pour l'inviter à se détendre.
Certes, je ne faisais que répondre à mon instinct. Mais c'était plus fort que moi. Ce qui se passait entre nous était évident et je ne pouvais pas y résister.

Spoiler:

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Spoiler:

A peine eu-je refermer la bouche que j'eus le choque de ma vie!

Il avança d'un pas, franchissant la maigre distance entre nous, m'attrapa la taille, passa une main dans mes cheveux et il me serra contre son torse sculptural. Il était brulant. Et moi, hébétée.
Un magnifique sourire s'étala sur son visage. Je ne savais pas si c'était dû au fait que je sois aussi abasourdi ou bien autre chose... Et la dessus, j'avais un gros doute.
Je frissonnais. Autant de peur et de surprise que de froid.
Il me serra plus doucement contre lui et lentement, il avança ses lèvres. J'étais pétrifiée. Tout ça c'était passé en dix secondes et j'avais l'impression que cela faisait plusieurs minutes qu'il m'étreignait ainsi.
Il posa ses lèvres sur les miennes. Je ne savais si il fallait que je le repousse ou que je l'attire plus près de moi encore. Ma raison aurais choisi la première possibilité, mais ma conscience voulait la deuxième.
Ses lèvres était si douces, elles avaient le gout de la foret, le gout des lycans héréditaires. Sa main qui tripotait mes cheveux vint se poser délicatement sur ma mâchoire et la caressa doucement.
Je devais agir!
Je posai fermement mes deux mains sur son torse brulant. Mes idées se chamboulèrent. Au lieu de le repousser comme je l'avais prévu, mes mains grimpèrent jusqu'à ses épaules et je l'attirait plus à moi encore. Mes deux mains vinrent se poster dans son cou et, jouèrent avec ses cheveux, doux comme de la soie. Je pressais son visage contre le mien et, m'abandonnais à ce baiser, à ces lèvres.
Le froid ne me faisait plus rien dans ces bras d'acier et contre ce torse musclé et brulant.
Je desserra mon étreinte et, lentement, mis fin à notre baiser. Mon visage n'était qu'à quelque centimètres du sien. Je sentais son haleine dans mon cou.
Un sourire étira mes lèvres.
Je trouvais se moment... assez spéciale. Intense, mais si étrange!

Spoiler:

D'abord elle ne bougea pas, paralysée par ce baiser surprise, mais ensuite, son corps trouva un écho à l'appel du mien et se pressa davantage contre moi. Je sentis ses doigts fins se réchauffer au contact de mon cou puis venir saisir mon visage. Elle n'était pas héréditaire pour rien ! Je pouvais le sentir au goût délicieux de sa peau. J'étais désormais une flamme heureux d'avoir trouver le lieu idéal pour brûler.
Mais elle se défit lentement de moi, remettant une légère distance entre nous. Elle n'était donc pas si jeune et innocente que je le croyais...que je l'espérais... Et oui j'ai toujours eu un faible pour les novices désœuvrées. Mais, j'oubliais à qui je m'adressais. Ce n'était pas humaine, elle était bien plus que cela !
Elle me regarda comme si je lui avais fait un beau et surprenant cadeau. Ce qui était vrai, même moi j'aurais bien aimé m'embrasser tellement je suis superbe.

Spoiler:

Désormais c'était à moi de m'expliquer. Il fallait repousser mon désir de me jeter sur elle et de l'étaler sur le sol. Si je commençais je ne pourrais pas m'arrêter, qu'elle le veuille ou non, et justement, je ne voulais la forcer à rien.

-Ne me regarde pas comme ça Clélia,m'amusais-je, je voulais juste avoir la certitude que tu es bien un lycan héréditaire.

Mon mensonge sonnait un peu faux, mais c'était justement le plus amusant dans l'histoire. Je me reculais d'un pas pour me rafraichir les pensées. Pour finir la pluie était franchement un bienfait, même si une douche glacée aurait été encore plus salvatrice.

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Spoiler:

Spoiler:

Bien sûr, il me sorti une excuse, comme quoi il voulait vérifier si j'étais vraiment un lycan héréditaire. Son mensonge était tellement gros qu'il s'en amusait se qui, me fit rire.
Il me lâcha et se recula de moi.
J'humectais mes lèvres et senti ce goût rester sur mes lèvres. Un goût surprenant et attrayant. Je me surpris à lécher mes lèvres, j'en revoulais. Je voulais goûter encore ses lèvres exquises, sentir encore ses mains brulantes sur moi. Je voulais son souffle dans mon cou.
Je n'avais jamais ressenti tous ces sentiments, ces sentiments de désirs et d'envie.
J'étais ensorcelée par Paul. Je n'étais, j'en suis presque sûre, qu'un jouet pour lui. Mais je m'en fichais, j'avais une irrépressible envie de sa voix murmurant MON prénom.
Quand je fus enfin prête à me dire que je pouvais l'attirer à moi, j'avançais de quelques pas jusqu'à lui. Sa peau n'était qu'à quelques millimètres de moi. Il était à porter de moi, mais je voulais lui laisser le choix, si il ne voulait pas de moi, je ne voulait pas le forcer.
Je tendis ma main et effleura du bout de mes doigts son torse sculptural, lui laissant le choix de refuser ma caresse.

Spoiler:

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Clélia sembla goûter mon baiser sur ses lèvres. Je la sentais hésitante comme écartelée par les divers désirs qui emplissaient son esprit et son corps. Je ne pouvais pas le lui reprocher c'est moi qui avais provoqué tout cela. J'étais toujours surpris par l'effet que j'avais sur les filles, deux siècles ne suffisent pas pour s'habituer à une telle emprise Razz

Mais celle-ci n'était pas n'importe qui...Une héréditaire, elles étaient rares, et plus belles et plus savoureuses que tout les autres. Qu'elle soit si jeune et si innocente était une aubaine. Sauf que je ne voulais pas non plus être un profiteur..du moins pas trop.

Soudain elle sembla ne plus résister à l'attrait que j'exerçais sur elle, tant mieux car si je restais là sans bouger j'aurais finit par craquer aussi. Elle s'approcha de moi à nouveau et avança sa main dont les doigts fins effleurèrent mon torse. Je sentis une immense chaleur couvrir ma peau. Ses yeux timides étaient remplis du feu que nous partagions. N'y résistant pas je l'attirais à moi pour la seconde fois, la collant contre ma chaleur, sentant son corps trembler sous la tension qui nous parcourait.

Je l'embrassais à nouveau, appréciant tellement l'odeur si délicieuse de son corps. Mes mains parcouraient son dos fin et cambré la pressant davantage contre moi.
Mes baisers se perdirent sur sa gorge et je soufflais dans son oreille :

-Si on continue je ne saurais pas m'arrêter, es-tu sûre de ce que tu veux ?

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