Victoria Sutherland ; Si t'as pas de curly, mange un ami. Si si, on ne voit pas la différence!
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Hey, mais c'est
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Sujet: Victoria Sutherland ; Si t'as pas de curly, mange un ami. Si si, on ne voit pas la différence! Sam 30 Oct - 20:00
Votre personnage
-NOM: Sutherland -PRENOM: Victoria -ÂGE PHYSIQUE: 26 ans -ÂGE REEL: 306 années d’existence -RACE: Vampire -Don: Capacité à se mettre en lieu sûr, batter en retrait -Epoque de provenance:Présent -Personne sur l’avatar:Rachelle Lefèvre
La petite vie de votre personnage…
Caractère
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Il existe énormément de choses de la couleur rouge: Les roses, signe d’amour éternel et de passion; les immondes rideaux trouées de la maison où habitait Victoria, signe de la pauvreté alarmante de sa famille; les pommes, fruit du pécher selon la religion, que le serpent offrit à Eve; le feu, brûlant, consumant, tuant dans des souffrances atroces; le sang, se liquide si doux qui coule délicatement sur les lèvres charnues de la belle; et enfin, la tignasse flamboyante de Victoria (certes, elle est rousse, mais n’est-ce pas un dérivé du rouge?). Victoria, c’est un peu de tout cela : Un trop plein de cette couleur rouge, un feu suintant par chacun des pores de sa peau et ne demandant qu’à être libéré, une énergie et une haine ardente dans son regard, cette faim, cette envie d’avoir tout tout de suite qui ne partira pas tant qu’elle n’a pas été assouvie. Beaucoup de vices, très peu de vertus. Victoria est surtout cruelle et déterminée, rien ne peut la détourner de son objectif final jusqu’à ce que celui-ci soit atteint. Victoria est dans l’excès, la grandeur, l’opulence des choses, en particulier de sang et de nuits avec James, deux côtés positifs que lui a apporté sa transformation. A côté de James, elle apprit aussi à une traqueuse acharnée, sadique, et n’en devînt que plus dangereuse. Plutôt bien résistante à la douleur, elle ne la considère plus que comme une vague information, qu’elle n’écoute plus depuis bien longtemps, son corps étant dirigé par des instincts plus primaires, égaux à ceux des animaux, des bêtes sauvages. Sauvage, la rousse l’est d’ailleurs un peu, même si elle saurait parfaitement se contrôler en société. Un feu contrôler, voilà une image décrivant parfait Victoria, à la chose près que la rousse semble justement loin d’être contrôlée, ce qui peut effrayer : Si elle est aussi sadique maintenant, à quel point le serait-elle en perdant le contrôle ? Baah, ne posons pas les questions qui fâchent, voulez-vous ? Et puis, face à ce concentré de charisme, est-ce que cela importe ? D’accord, Victoria a l’air malsaine (et ce n’est pas seulement un air, rassurez-vous !), et je vous déconseille d’essayer de lui donner un quelconque surnom (Vic’, Vicky, Volvic, Vikounette font évidement partie de cette liste à proscrire) même si elle semble n’avoir aucun objet tranchant à porter de main. Victoria est aussi manipulatrice et enjouée, oui oui : La chasse est un jeu, elle fait parti de ses maîtres et, par-dessus tout, à un terrain de jeu aussi grand que la terre. Bien oui, d’après vous, comment a-t-elle réussit à plaire, voir à vaguement intrigué James, ce qui a eut pour conséquence d’empêcher sa transformation en dessert et de la changer en vampire ? A moins que vous ne pensiez vraiment qu’un être aussi sadique et pervers que James ne soit capable d’être éventuellement intéressé par une blonde – partons de fait qu’être blond n’est pas une couleur de cheveux mais un état d’esprit, voulez-vous ? – sans un gramme d’intelligence et aux hurlements dignes des films d’horreur ? Déjà, il aurait certainement détesté le côté ‘hurlement strident’ : trop prévisible à son goût. Enfin, c’est ce qui fait le charme du blond –oui, cette fois-ci, il s’agit bien de couleur de cheveux – et ce qui plait à Victoria : Elle est sûre de ne jamais s’ennuyer avec lui. Oui, vous avez bien compris : James est un vampire bien, le genre de vampire à qui Victoria remettrait son éternité les yeux fermée en étant sûre de ne jamais manquer de rien, ou avoir une vague seconde de lassitude. James, c’est le piment que Victoria n’a jamais put rajouter sur ses pattes, étant humaine, et dont elle serrait prête à faire une overdose à présent. Victoria, c’est aussi un peu de ce piment, qui n’a jamais pu ressortir lorsque cet organe aussi subjectif que son cœur battait encore –après tout, elle ne s’est jamais sentie aussi vivante qu’une fois morte – mais surtout un esprit fort, calculateur, ce grâce à son don qui lui permet toujours de savoir comment se mettre en sécurité. C’est aussi beaucoup d’élégance, car malgré sa grâce féline, elle n’en est pas moins élégante, et une séductrice sans faille. Si elle n’avait pas été vampire, sûrement aurait-elle été femme fatale, mais dans le fond, elle se moque bien que ce qu’elle aurait pu être, seul son clan, sa survie, compte à ses yeux.
Physique
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La légende selon laquelle toutes les rousses sont des sorcières serait donc démentie ! En effet, la chevelure ondulée et flamboyante de Victoria fait penser à un feu entrain de vous consumer et, pourtant, elle n’est pas une sorcière : C’est une vampire. Sa transformation a donc renforcé ses traits, rendant sa beauté déjà naturelle complètement animale, fascinante. Ses traits, d’ordinaires fins, ont été durcis depuis sa morsure, renforçant aussi son regard et ses yeux d’un bordeaux intense et profond, inhumain (puisqu’elle n’est plus humaine), se référant parfaitement au feu incandescent de ses longs cheveux… Du moins, si vous avez – pauvres mortels – la chance de la croiser lorsqu’elle n’est pas affamée, ce qui semble peu probable, reconnaissez-le ? Qu’est-ce qu’une vampire telle que la magnifique Victoria vous trouverait, à vous –insignifiants insectes- jouant dans un bac à sable. Non, non. Vous n’êtes pas assez intense pour que Victoria s’intéresse à vous autrement que pour casser la croûte. Comprenez bien, ça n’a rien de personnel, c’est juste une question de platitude comparé aux sentiments profonds et vifs qu’elle est habituée à ressentir, et puis, la pauvre, vous ne voudriez pas qu’elle meurt de faim, quand même ? Lorsqu’un gosse de 6 ans trépigne parce qu’il a faim, même s’il n’a pas mangé ses brocolis fades et sans goût, on lui donne du chocolat. Pour Victoria, c’est la même chose. A la différence près qu’elle est en haut de la chaine alimentaire, et se charge donc de vous tuer. Pour elle, le brocoli, c’est le sang animal. Et puis, voyez le positif : ça fait moins de travail à la Faucheuse, et vous serez tuer par une ravissante jeune femme plutôt que d’un cancer ou d’un pervers dans une allée sombre. Et Victoire est toujours juste : Elle vous laisse la possibilité de tenter de vous échapper. Oui, oui, parfaitement. Bon, jusqu’à présent, aucun n’a été retrouvé vivant après les tendances de la belle à jouer avec sa nourriture, mais je m’égare, n’est-ce pas ? Nous parlions de Victoria et d’à quel point elle est sublime, avec ses jambes qui paraissent interminables, sa démarche souple et inaudible comme celle des lionnes, ces grandes prédatrices, et sa crinière qui vole au vent. Bien sûr, ses jambes ne sont pas interminables et, en soit, elle est même plus petite que Laurent au James, m’a qu’importe, n’est-ce pas ? Elle court aussi vite, et est la meilleure pour trouver des cachettes lors des jeux de « cache-cache » - ou : Comment éviter les problèmes avec la population alentour à cause des cadavres que nous leur rendons gentiment. Oui, malgré ses membres fins, Victoria est sportive, agile. Son visage est ovale, d’une pâleur sans égal ne faisant que mettre un peu plus en valeur sa tignasse. Ses lèvres aussi sont naturellement plus rouges que la moyenne. Oui, parce que, franchement, vous croyiez vraiment que la rousse a le temps de se maquiller alors qu’elle traverse le pays, ou est en pleine chasse ? Vous la voyez se plaindre à James qu’elle n’a plus de rimmel ou que son mascara déborde et que c’est la raison pour laquelle ils doivent faire une pause ? Pas qu’elle n’aime pas ça – elle sait parfaitement s’adapter aux modes de vie des êtres humains – mais elle n’en a pas besoin, de toute façon, étant splendide de nature, d’une splendeur beaucoup plus féline et ravageuse que celle des mannequins, qui ne l’atteindront jamais. Enfin, tout cela pour dire qu’elle est magnifique quoi qu’elle porte. Généralement, son choix s’arrêterait surtout sur ce qu’elle peut voler sur ces victimes : Des jeans délavés, troués à cause de ses nombreuses partie de chasse, des T-shirt/top/chemise ou peu importe, parfois même des vestes, presque jamais de chaussures. En effet, la jeune femme préfère de loin marcher pied-nu, pour ne pas s’encombrer de lacets ou talons en tout genre qui pourraient éventuellement la ralentir, comme pour être plus près du sol. Sa voix, quand à elle, est en complet contraste avec son apparence. Pas qu’elle ne soit pas envoûtante, fascinante, aux relents provocateurs ; mais on l’attendrait beaucoup plus grave, féline, alors que la voix de la rousse est en fait un soprano, faisant penser à la voix que pourrait avoir Barbie. Qu’à cela ne tienne : Barbie n’est pas une concurrence acceptable pour la rousse.
Histoire
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La douleur était prédominante, envahissant tout son corps. Elle brûlait, comme consumée de l’intérieur, réduite en cendre. Respirer lui faisait mal. Penser la torturait. Jusqu’à chaque battement de son cœur était une abomination, si bien qu’elle s’entendit supplier mollement, en un murmure, pour que tout s’arrête, sans pour autant être capable d’identifier cette voix qui l’asphyxiait et lui brisait les tympans – et ce malgré sa faiblesse – comme sienne. Son corps, son être, chaque cellule de sa personne ne lui appartenait plus : Elle n’était plus que douleur et agonie. Tout le reste, le matériel, devait appartenir à un autre, un autre différent qui avait tout laisser là. C’était tel que la rousse avait tout oublier de ce qui avait pu se passer avant la douleur. Il n’y avait rien eu. Rien. Elle n’était pas un être humain, qu’un assemblement de sensation. De ce fait, elle n’était jamais née, n’avait jamais vécut, jamais connu la pauvreté. Seulement, quelque chose ne collait pas dans ce tableau : Si elle n’avait jamais été femme, pourquoi avait-elle autant envie de mourir, sentiment réservé aux humains ?
***
Le père de Victoria a toujours été d’origine écossaise. Sa mère aussi, d’ailleurs, mais elle n’a dans cette histoire qu’un rôle de figurante murmurant quelques paroles rassurantes à sa fille avant de retrouver son comportement lymphatique et soumis, tout ce que Victoria n’avait jamais été. C’est de ses origines que la rousse tient sa peau pale, ses longs cheveux roux, et ses yeux autrefois bleu roi. Pourtant, quand bien même l’enfant était magnifique, elle n’était réservée qu’à une vie de misère : Sa famille était une pauvre famille de paysans. Bien sûr, dit comme cela, tout semble stupide, mais en pleine révolution industrielle, il n’y a pas la place pour des gens comme eux. La beauté n’a rien à voir là-dedans. La première erreur de William – son père – fût de quitter ses terres pour se rendre en ville, à Edinbourg, en espérant y trouver du travail dans une usine. Evidemment, toute la famille suivit. Victoria avait cinq ans, et était déjà la sœur aînée d’une famille de trois enfants : Il y avait elle, puis sa sœur Elena, et enfin son frère Marcus. Face à une mère incapable et un père « travaillant sans relâche », Victoria était donc seule à s’occuper de ses frères et sœurs. En arrivant à Edinbourg, William y trouva effectivement du travail dans une usine de voiture. Deux ans plus tard, il s’en fit virer. Victoria avait sept ans, et c’est à cet âge là qu’elle commença à voler, « pour sa famille », poussée par la détresse de ses frères et sœurs, le manque de nourriture, les encouragements de sa mère, et son père ne retrouvant aucun travail. Elle devînt vite une experte en la matière, chapardant un pain, puis des pommes, jamais de choses nécessitant une cuisson ou de chose trop lourdes. C’était l’une des règles du vol, à l’époque : Ne prendre que ce qu’on peut porter à une main. La seconde, s’était de savoir prendre la fuite, et Victoria semblait naturellement douée pour cela : Pour échapper à la police, se cacher, puis ressortir comme si de rien était, casquette garçonne visée sur la tête, ses longs cheveux roux coincés à l’intérieur : Elle avait l’air d’un garçon. Certes fois, dans le doute, elle enlevait le chapeau, histoire d’être sûre qu’on ne l’a repérerait pas. De nombreuses fois, elle fit des entorses à force de courir, se cassa même le bras, au grand désespoir de sa mère : Ils n’avaient pas d’argent pour l’amener à l’hôpital. Victoria ne s’est pourtant jamais plainte, préférant de loin voir le sourire de sa famille que leur inquiétude. Dans la naïveté de l’enfance, elle était convaincue que sa mère avait peur pour elle et s’en voulait de se servir de ses talents ainsi. Alors, elle pardonnait à sa mère contre une étreinte, puis allait voir sa sœur pour jouer avec elle et l’occuper. Elle apprit à lire, à écrire, comme elle le pût, passant parfois des heures à espionner les écoliers, se faisant quelques amis parmi eux. L’un d’entre lui prêta même un livre: Alice au Pays des Merveilles. Cela devînt son livre préféré, du moins jusqu’à ce qu’elle ne trouve un vieil exemplaire d’Oliver Twist perdu dans la rue. Très vite, alors que son père pensait avoir retrouver de quoi vivre – en s’employant dans une usine de bougie – sa mère se décida aussi à se chercher du travail, dans le textile, et passait elle aussi tout son temps à l’usine, à filer et refiler à l’aide d’une machine. Après une réflexion très intense de la part des deux parents – comprenez là d’un accord commun et sur un coup de tête – Victoria fût envoyée dans les mines, avec Elena et Marcus qui ne tarda pas à les rejoindre deux ans plus tard. Pourtant, lorsque l’entreprise où travail William fit faillite, il ne chercha tout simplement plus à trouver de travail, sombrant dans l’alcoolisme. C’était devenu une routine malsaine : Après le travail, Victoria volait, restait dehors le plus possible –même lors des rudes hivers écossais – puis rentrait pour s’entraîner à écrire de sa main maladroite. Leur maison ne comportait que trois pièces : une petite salle de bain sans eau courante, une cuisine délabrée et une pièce commune où tous dormaient entassés sur des matelas troués. Victoria étant l’aînée de la famille, elle n’avait ni couverture ni oreiller. Ils n’avaient pas non plus d’électricité ou de chauffage, à par peut-être un vieux poêle qui ne fonctionnait pas –ou trop peu – faute de bois. C’était dans la salle de bain que Victoria s’enfermait, avec ses frères et sœurs, évitant ainsi les crises de son père. Bien sûr, parfois, il était impossible de les éviter, et les coups partaient. A chaque fois, sa mère se réfugiait en pleure à un bout de la pièce, figée comme une statue, attendant que l’orage passe. Que sa fille aînée soit victime du monstre lui servant de mari ne lui importait donc pas. La jeune rousse, qui avait seize ans à l’époque, commençait donc à avoir le corps couvert d’hématomes, et des petites plaies un peu partout sur le corps. A chaque coup, c’était un peu plus de haine qui grandissait dans les yeux et le cœur de Victoria. Chaque fois qu’elle gisait sur le sol, meurtrie de douleur, elle fermait les yeux, tentant de s’imaginer le Pays des Merveilles plus que les bas-fonds d’Oliver Twist. Son Pays des Merveilles, elle passait devant chaque jour : D’immenses magasins de jouets, des jeunes filles portant des robes splendides, n’ayant pas à travailler, et riant des commis qui s’occupaient d’elle à l’épicerie du coin. Le coup le plus dur que ces poupées vivantes aient à supporter était un « non » de leurs parents lorsqu’elles trépignaient pour avoir un troisième cheval, ou une deuxième voiture. Elles étaient capricieuses, pourries-gâtées, possédant en abondance le luxe et les privilèges que Victoria n’aurait jamais. Chaque jour, la rousse y goûtait toute fois un peu plus, laissant ses grands yeux bleus se perdre dans les vitrines de magasins, contemplant les couvertures des derniers livres à la mode, les vêtements exposés. Oui, si seulement elle avait le quart de ce que les autres possédaient, la rousse était convaincue qu’elle serait la personne la plus heureuse au monde. Seulement, « Vicki » - comme l’appelait sa famille – n’en avait pas les moyens. Certains soirs, lorsqu’elle était épuisée, ou n’avait tout simplement pas la force de survivre aux coups de William, la rousse fuguait, se réfugiait des les rues et passait la nuit dehors. Ce n’était pas si terrible que ça, de dormir au grand air, dans les bruits et la puanteur. C’était même plutôt doux, comme ouvrir un des cadeaux de Noël qu’elle ne réservait jamais : Ce moment, cette nuit, n’appartenait qu’à elle. Elle n’avait plus à haïr, plus à supporter sa misérable existence qui n’importait à personne. Car dans cette vie, elle n’était rien, et l’avait très bien compris. Elle était même tellement insignifiante que son père trouva, lors d’un des rares moments durant lesquels il était un peu moins soûl que d’ordinaire, que s’était tout bonnement du gâchis de laisser un tel visage s’user les mains dans des fabriques de textiles. Sauf que, à cette époque, Victoria n’avait que dix-sept ans, et une nouvelle petite sœur – Charlotte – dont il fallait s’occuper. Alors, on lui ordonna de voler de l’argent. Après tout, cela n’avait pas grande différence, et la jeune femme adorait les moments où elle volait : Le goût du risque lui titillait la langue, comme si elle était une équilibriste pendue à un fil, entre la vie et la mort. Ne pouvant plus se faire passer pour un garçon, la rousse changea de tactique, apprenant ainsi les diverses règles de la séduction : Langue du corps, sous-entendus, arnaqueuse-née, la rousse semblait petit à petit regagné la fierté perdue de son père. Fierté dont elle ne voulait pas. L’argent, elle le divisa : Un peu pour elle, qu’elle cachait dans une de ses poches ou dans un trou de son matelas, le reste pour sa famille. Cela semblait plus équitable, plus juste, comme si l’argent qu’elle se mettait de côté lui permettrait de survivre, de gravir les échelons de la société. Bien sûr, il lui arrivait de ramener trop peu d’argent au goût de son père, et la douleur recommençait. Cela devenait tellement fréquent, habituel, que Victoria avait appris à en faire abstraction. Pas qu’elle y était insensible, au contraire, mais chaque fois, elle résistait un peu plus, et la torture durait plus longtemps. Les années passèrent comme cela, et Victoria commençait à se laisser aller à acheter divers choses : Des livres, puisqu’elle adorait les histoires fantastiques, capables de la tirée de son quotidien. Elle dévorait surtout les vieux mythes, les légendes parlant de buveurs de sang, de monstres en tout genre. Se faire peur semblait être la seule manière de lui rappeler qu’elle était en vie. Elle s’acheta aussi des vêtements, plus pour que pour ses frères et sœurs, qu’elle adorait pourtant plus que tout, et tentait tant bien que mal de protéger de ce monde. Cela lui fit mal, de devoir apprendre à Charlotte comment voler. Oui, Charly était de loin sa petite sœur préférée, celle à qui elle acheta une peluche. Bien sûr, c’était une gamine capricieuse, qui avait du mal à travaillé, mais Vicki l’enviait. Elle l’enviait comme jamais elle n’avait envié personne car la petite blonde avait encore son innocence. De rares fois, Vicki sortait aussi avec des hommes, tous profitant de son apparente naïveté et de ses charmes, et elle leur extorquant ce qu’elle pouvait. Faux noms, fausses identités, son imagination débordante semblait toute fois muselée dans cette ville, cette famille, cette vie qui ne lui convenait pas. Elle s’échappait de plus en plus, acceptant les conséquences de ses actes lorsqu’elle revenait, et envisageant même de ne plus revenir. Elle devînt rapidement une honte que sa famille portait, incapable de la mariée avec qui que ce soit. Qui voudrait d’une sauvage, n’est-ce pas ? Cette pensée avait toujours fait sourire amèrement la rousse. Les hommes se retournaient sur son passage : elle était magnifique. Par contre, ils n’avaient jamais assez de cran, assez de caractère pour la supporter. L’année de ses vingt-cinq ans, cette routine ne suffit plus à William, où à sa mère. Menaçant de la mettre à la porte, l’homme tenta de la prostituer, à défaut d’autres options « envisageables » -selon ses termes. Ce fût la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Victoria avait subit tout, sans mot dire : Les coups, les insultes, la forte odeur d’alcool, le fait de n’être qu’un pantin sans liberté alors qu’elle ne rêvait que de faire ce qui lui chantait, la misère, la faim, le froid… Mais il y avait une chose que la rousse ne lui laisserait pas prendre : le peu de dignité lui restant, qui la séparait d’un simple animal. Après s’être enfin opposée au tyran lui servant de père, après lui avoir clairement et simplement dit « non » - la rousse n’avait jamais été très bavarde – elle commença à se battre, se défendre, parer chacun –ou presque – des coups de l’homme, pour attraper l’argent et s’en aller, avec un aller simple pour Londres, capitale de l’Angleterre. Là-bas, elle continua sa routine, volant, dormant dans les rues comme une miséreuse – n’était-ce pas ce qu’elle avait toujours été ? – et, surtout, ne cherchant pas de travail. La liberté, c’était pouvoir aller n’importe où, sans contrainte, et cela lui plaisait. Bien sûr, ce n’était pas rose, mais beaucoup vivable que ce qui l’attendait à Edinbourg. Les gens riaient de son accent, et elle de leur protocole. Elle recommença à se faire passer pour un homme. C’est d’ailleurs après l’une de ses escapades qu’elle ‘rencontra’ James…
***
« Ne laissez pas ce type nous échapper encore une fois ! »
La rousse, bonnet visé sur la tête, courrait le plus vite possible pour échapper aux forces de police, encore et encore, sans s’arrêter, malgré sa respiration qui se faisait haletante. Elle aurait du tourné à droite. Depuis le début, elle le savait. Prendre à droite lui aurait sans aucun doute permis de trouver une cachette sûre, et d’attendre que tout se tasse. Il faut avouer que la police Londonienne est bien plus efficace que celle d’Edinbourg, donnant du fil à retordre à la rousse. Toute fois, Victoria – puisqu’à présent elle refusait qu’on l’appelle autrement – leur en était infiniment reconnaissante : Cela mettait un peu de piment dans sa vie de tout les jours. Et puis, il fallait à la police quelque chose sur quoi se concentrer, et sur qui détourner l’attention de la population, face aux meurtres fréquents qui, depuis quelques temps, avaient augmentés. Un cul de sac. Jetant un rapide coup d’œil à droite et à gauche, la rousse se hissait sur une échelle de secoure, donnant accès au toit du building à sa gauche. Encore et toujours gauche. Elle aurait dut prendre à droite, mais faut d’échelle, ne l’avait la fait. Traversant rapidement le toit, elle trouva une autre issue, une autre échelle, donnant sur une rue où elle n’était jamais allée auparavant. Qu’importe : Elle avait déjà semé les gardes, elle ne pouvait pas restée bloquée sur ce toit. A peine eut-elle posé les pieds par terre qu’elle mordit avidement dans l’une des pommes faisant parti de son butin du jour. C’est alors qu’elle vit une totale inconnue se ruer vers elle, paniquée, comme prise de spasmes de terreur, et articulant d’une voix entrecoupées de sanglots des paroles que la jeune femme ne saisit pas. Se concentrant toute fois, Victoria cru en déceler l’idée principale :
« Vampire… Mon mari…Mort… Ma fille… Morte… Dans cette direction.”
Bien sûr, cette femme devait être à moitié folle pour parler de vampire, mais de toute évidence, quelque chose de grave s’était passé. Des morts. Ça, c’était l’affaire de la garde, et la rousse savait juste où elle devait se trouver en ce moment même. Victoria entreprit donc de répondre à l’inconnue, de la voix la plus rassurante qu’elle pût faire :
« Ça va aller, ne vous en faite pas. Des policiers se trouvent à l’angle de Baker Street et de Portman Close. »
La femme hocha la tête, paniquée, déglutissant autant qu’elle pouvait comme si cela allait la calmer. Puis, un cri d’horreur. Face à cela, Victoria sursauta, comme si elle venait de se prendre un saut d’eau glacée en plein visage, et se retourna d’un bon. Un homme, grand et blond, une lueur sadique dans les yeux, les dévisageaient toutes les deux comme s’il allait les dévorer sur place. Tout, dans cet homme, suintait le danger, et le cerveau de la rousse ne lui donnait plus qu’un seul ordre : « Cours ! » Elle obéit donc avec joie, entendant derrière elle le lent cri d’agonie de la folle qui l’avait abordé. Au moins, elle avait une longueur d’avance : Le tueur s’était arrêté pour en finir avec la femme, et devrait donc décupler ses efforts s’il comptait la retrouver. D’ailleurs, s’était étrange, mais il avait l’air plutôt jeune, pour un tueur. Jeune et affreusement attirant. Le terme exacte serait sans doute mortellement attirant, mais Victoria n’était pas d’humeur à faire de mauvais jeux de mots. Alors qu’elle prenait un nouveau tournant, elle se heurta violement contre quelque chose de dur et froid. En levant les yeux, elle s’aperçut que non, ce n’était pas un mur, mais le fameux « vampire ». C’était horrible : D’un côté, elle ne pouvait qu’être hypnotisée par ses yeux d’un bordeaux inhumain, de l’autre, son instinct de survie échafaudait déjà des plans pour la mettre en lieu sûr. La rousse mit toute fois toute sa force dans un coup de pied monumental, entre les deux jambes de son très certainement futur agresseur, et reprit sa course effrénée, sans tenir compte du fait qu’elle commençait sérieusement à fatigué, qu’elle courrait de moins en moins vite, ou que son bonnet s’était fait la malle, laissant ses boucles rousses voler au vent. En fait, la jeune femme se moquait d’absolument tout ce qui pouvait se passer devant ses yeux – 2012 aurait pu arriver en avance, un éléphant rose aurait pu se balader en tutu vert à poids noirs, qu’importe ! – tant qu’elle restait en vie. C’était ça, l’un des instincts les plus primitifs des animaux : « Moi d’abord, les autres ensuite, qu’importe qu’on vive en meute. » De cette affreuse course poursuite, Victoria ne se souvient que de peu de chose : Les maisons défilaient devant elle, et elle s’était réfugier dans son « coin habituel » après quelques heures à tourner dans la ville, pour retrouver tant bien que mal son chemin. Bien qu’elle ne l’aurait jamais avoué, l’image de ce malade, ce « vampire » la hantait, mais d’une douce hantise qui ne lui attira aucun cauchemar. L’idée qu’avait eut la folle n’était pas totalement stupide : Il aurait très bien pût être un vampire. Après tout, l’inconnu avait une peau encore plus pâle que la sienne, qui n’avait pourtant jamais pris le soleil. Son regard était persan, troublant, fascinant, et jusqu’au moindre de ses traits semblaient avoir été fait pour captiver sa proie, la rendre dépendante en un regard. De plus, même en supposant qu’il eût connaissance d’un quelconque raccourcit, comment aurait-il réussi à la retrouver si facilement alors qu’elle s’était fait des plus discrète ? Cela démontrait donc forcément qu’il possédait quelques pouvoirs surnaturels de n’importe quelle sorte. Victoria avait aussi clairement déterminé qu’il n’était pas son ami, ne voulait pas l’être, et avait probablement juré d’avoir sa peau avec comme simple justificatif qu’elle ait perturbé son repas, pour peu qu’il soit vampire. Elle allait mourir. C’était couru d’avance. La seule chose à déterminer était où et quand. En soit, cela ne l’attristait pas, de savoir qu’elle ne serait bientôt plus de ce monde. S’en était même un soulagement tant le poids de la société savait se faire écrasant pour les « marginaux » comme elle. Cela ne lui faisait pas non plus peur d’avoir mal : Elle savait résister à la souffrance, et comptait bien ne pas lui faire le plaisir de hurler à la mort dès qu’il poserait les doigts sur elle. Elle n’avait pas peur de lui, de ce qu’il pouvait représenter. Non. En fait, ce dont Victoria avait une peur bleue, c’était du nombre de regrets qui s’entassaient devant elle, alors qu’elle allait perdre sa vie. Et dire qu’elle avait toujours voulu mener une vie libre, sans regret ni contrainte… Belle ironie, n’est-ce pas ? Surtout connaissant la signification latine de son prénom : Victoire… Quelles victoires pouvait-elle revendiquer, à présent ? Un léger sourire sardonique se dessina sur ses lèvres, alors qu’elle dégustait ce qui serait probablement la dernière pomme de sa vie. Après un moment –une minute, une heure, qui sait ? – elle entre aperçu la singulière silhouette de l’homme se dessiner, l’entendant presque. Se relevant, décidée à se battre avant de mourir, elle l’attendit toute fois : Elle n’avait plus l’intention, ou la prétention, de pouvoir s’échapper. Pour la forme, elle détourna quand même le regard en l’apercevant, un sourire sadique jouant ses lèvres. Il lui lança donc le bonnet qu’elle avait perdu, marmonnant quelque chose à laquelle Victoria ne prêta aucune attention. De ce qu’il se passa ensuite, Victoria n’a que de vagues souvenirs flous. Elle se rappelle avoir senti son propre sang s’écouler dans sa bouche, au goût cuivré, à force de se mordre d’intérieur de la joue pour ne pas crier. Elle se rappelle une douleur immense, un tiraillement dans le bras droit, une de ses jambes transpercée par elle ne savait quoi, des coups – beaucoup de coup – qu’elle tenta de distribuer autant qu’elle ne reçut. Et puis, le vide, le noir total, l’évanouissement doux, sombre et tendre, durant lequel elle n’eut à penser à rien, même pas à rester en vie. Evanouissement qui fût très vite remplacé par la douleur. Retour à notre point de départ. Bien sûr, au départ, la rousse avait tenté de résister, se raccrochant à ses souvenirs, à qui elle était : Elle s’appelait Victoria Sutherland, était d’origine écossaise, mais vivait à Londres, avait un frère nommé Marcus, et deux sœur – Elena et Charlotte. Ces bribes d’elle-même, la jeune femme se les répétait sans cesse, ne faisait qu’amplifier la douleur, la fièvre qui la prenait et donc l’épicentre semblait être son bras gauche, plus engourdit que les autres. Elle convulsait, encore et encore, sentant ses propres ongles entamés sa chaire. Elle sentait sa tête se cogner plusieurs fois contre le sol dur où elle était allongée, et puis, au final, elle oublie de se répété tout cela, et ne senti plus rien. Plus rien qu’un mélange homogène de toutes les douleurs qu’elle ressentait. S’en était tellement malsain et invivable que cela en devenait beau de le ressentir. Durant tout ce temps, la jeune femme avait gardé les yeux mi-ouverts, sans pour autant distinguer le monde autour d’elle, ou un quelconque changement de décors : Elle était ailleurs, dans un univers sans fin de tout les maux. Et enfin, elle senti son cœur rendre l’âme, dans un dernier battement court, une dernière pulsation. Elle ferma les yeux, noir total. C’était donc ça, la mort ? Alors pourquoi continuait-elle de respirer ? Et pourquoi une douleur intense, nouvelle, lui tiraillait l’estomac, engourdissant tout ces sens ? Victoria fronça les sourcils, tentant d’identifier cette nouvelle sensation qui lui semblait pourtant si familière. C’était la faim. Elle l’avait déjà ressenti auparavant, mais à un niveau qui semblait nettement moins important que cette fois-ci. Non, cette fois-ci, la faim occupait tous ses sens, toutes ses pensées. Il fallait qu’elle l’assouvisse : Elle ne s’en irait pas tant que la rousse n’aurait pas avaler quelque chose. Victoria ouvrit les yeux en une seconde, observant les lieux, se rendant compte qu’elle les expérimentait d’une manière nouvelle, voyant des détails que la vue d’un être humain n’aurait pas pu distinguer. Elle voyait chaque fissure du mur de la pièce où elle se trouvait, et distinguait presque chaque trace agonisante qu’elle avait laissée de ses doigts pale sur le papier peint délavé. D’un geste souple, et trop rapide pour être humain, elle se mit sur ses pieds. Tout dans cette pièce – jusqu’à cette immonde odeur de moisissure – lui rappelait sa vie à Edinbourg, et elle détestait ça. Dans un élan de rage, elle entreprit de tout bousiller : Art sur papier peint, dira-t-on. Seulement, cela ne la satisfit que pour un instant, augmentant un peu plus son insupportable faim qui lui faisait tourner la tête. Ses vêtements étaient tâchés de sang – son sang, l’informa son cerveau. Elle devait fait peur à voir, mais s’en moquait, examinant rapidement la pâleur nouvelle de ses mains et se demandant si le reste de son corps en était pourvue. Après vérification de ses jambes, son ventre et du reste de ses bras, elle en arriva à cette conclusion… Et au constat qu’elle ne pouvait plus attendre : Il fallait qu’elle boive… Et, aussi bizarre que cela puisse paraitre, elle voulait du sang. A l’aide de la nouvelle rapidité, et nouvelle force, elle envoya rapidement voler la porte qui la retenait dans la pièce, pour aboutir sur une ruelle sombre de Londres. L’odeur était affreuse mais, par-dessus tout, des effluves doux et sucrés parvinrent à ses narines. Alors qu’elle s’apprêtait à les suivre, une ombre l’arrêta et, se retournant, elle pût l’apercevoir : Le blond, le tueur, le vampire – rayez la mention inutile – et arqua un de ses sourcils. Pourtant, tout ceci lui semblait secondaire face à cette odeur qui semblait l’appeler comme une sirène. Se désintéressant de l’homme, Victoria se mit à courir le plus vite possible, se laissant guidée par ses instincts, et finit par débouché sur un groupe d’homme, aux regards livides et puant l’alcool, autour d’une femme. C’était d’elle que venait l’odeur. C’était elle que Victoria voulait. En quelques coups, à l’aide de cette force qui, si elle n’était pas si affamée, l’aurait surprise, elle envoya valser les types, et lu dans les yeux de sa proie un remerciement immense dont elle n’avait que faire. Elle vida l’inconnue de son sang, jusqu’à la dernière goutte, plutôt frustrée qu’il n’y en ait pas plus. Enfin, elle tenta de laisser son odorat la guider, mais se heurta de nouveau à l’homme, les questions envahissant son esprit. Mais, plus que tout, elle sentit un sourire sarcastique se poser sur ses propres lèvres, alors qu'elle recommençait à courir. Il suivrait. Avec un peu de chance, il la retrouverait mais, un chose était sûr, il ne semblait pas décidé à la laisser s'enfuir comme cela.
***
C’est exactement depuis ce jour que Victoria ne quitta plus James, apprenant de lui tout ce qu’elle devait savoir et profitant de son statu de vampire comme d’une nouvelle vie, qu’elle pourrait vivre libre et sans la moindre once de regret. Elle était puissante et magnifique. Avec James, ils sillonnèrent le Nord de l’Europe, avant de s’embarquer pour l’Amérique et le Canada. C’est en chemin qu’ils rencontrèrent Laurent, qui se joignit à leur clan plus pour une question de pratique que parce qu’ils avaient de réels affinités. C’était un arrangement tactique : Il était la façade qu’ils présenteraient au monde, cachant ainsi qu’ils ne respectaient pas toujours les lois des Volturi ; et ils lui offraient leur protection et des compagnons de route. Au fil des années, la rousse se retrouva de plus en plus attachée à son créateur, au point qu’elle n’imagine pas une éternité sans lui, et lui fait une confiance aussi aveugle que son amour pour lui. Après Seattle, les voilà donc de passage à Forks. Si la ville est sans intérêt pour la vampire, la forêt reste des plus magnifique.
Qui est derrière l’écran… ?
-Prénom / Surnom: Mathilde / Zombiie -Fille ou garçon?: Il me semble que je suis une fille, après, je ne vérifie plus depuis un bout de temps x) -Âge: 17 ans encore *sbafff* -D’où venez vous?: France, du moins je crois xD -Comment avez-vous connu le forum?: I googled -Et enfin, une remarque?: Nop’ -Exemple de rp en spoiler:
Spoiler:
Elle les avait senti. Senti! Avec ses sens surdéveloppé de vampire, elle ne pouvait pas s’être décemment tromper. En fait, l’erreur n’était même pas imaginable, tout comme on n’imagine pas un loup faire ami-ami avec un Cullen, ou comme on ne penserait même pas à faire manger du fromage à un intolérant au lactose. Ils avaient été tout près, de quelques mètres qui les séparait –elle, James et Laurent – de ces odeurs si particuliers, si reconnaissables. Tellement reconnaissable que l’erreur était impossible. Et puis, elle n’était pas folle, n’est-ce pas ? Une preuve ? Laurent l’avait senti aussi. Pas suffisant ? James l’avait senti aussi. L’odorat de James était infaillible, ne pouvait être berné par des astuces, ou des doutes, tout simplement car il était un traqueur né. C’était d’ailleurs pour cela qu’il était le chef de clan : L’instinct de survie de Victoria, certes surdéveloppé, était essentiel au groupe, mais elle n’aurait pas eut assez de cran pour porter cela toute seule. Sans James, elle n’aurait sans doute jamais eut autant goût à la chasse, ou jamais été vampire tout court. Quant à Laurent, ses manières charmaient facilement ce qui rendait plus aisé de le faire passer pour le chef – il faisait moins peur que l’imposant et intense James- mais restait tout de même un cerveau préférant agir dans l’ombre, pour lui-même. Ni Laurent, ni elle ne pouvaient donc convoiter une place qui semblait revenir légitimement à James. S’il avait senti la même chose que Victoria, c’était donc que la rousse n’avait pas tord, ce qui rendait la situation d’autant plus troublante. Pourtant, c’était un fait : Il y avait eut des vampires sur ce terrain.En plus de les avoir senti, le clan les avait aussi entendu : Ils jouaient au baseball, rien de moins discret. En chemin, Laurent avait même trouvé, preuve ultime du passage de l’autre clan, une de leur balle : Seul une force vampirique aurait pu l’envoyer aussi fort et aussi loin dans la forêt de Forks. Sur le coup, cela les avait réjouit : Il était toujours pratique de rencontrer de nouveaux vampires, et puis, Victoria avouait sans peine que l’envie de jouer au baseball – et battre l’autre équipe – la titillait. C’est là qu’ils avaient décidé de laisser Laurent marcher en premier, pour faire « bonne figure », principe si cher aux mortels. Et puis, comme elle était arrivée, l’odeur avait disparu. Il n’y avait plus eut de bruit significatifs que des êtres surnaturel étaient là. Bien sûr, juste avant de s’évanouir, l’odeur s’était renforcée, comme dédoublée. La rousse n’avait pas bien compris ce détail, mais une chose était indéniable : En arrivant dans la clairière qui avait servit de terrain, il n’y avait plus personne. D’un côté, Victoria était presque déçue de ne pas pouvoir jouer au baseball, de l’autre, elle s’en moquait et espérait pouvoir bientôt reprendre leur route. Bien sûr, c’était irritant, désopilant : Savoir qu’il y avait eu quelqu’un et puis, plus rien. Cela piquait les curiosités et, s’il y avait une curiosité qu’il ne fallait pas piquer, c’était celle de James. D’un regard sur son compagnon, la rousse comprit qu’il n’y aurait pas plus de match de baseball que de reprise d’itinéraire. Forks, petite bourgade paumée, venait d’offrir à son plus grand traqueur une énigme qui, avec de la chance, serait des plus juteuse et intriguerait James. La décision s’était donc prise, en un regard et sans même qu’un mot fût prononcé : Ils resteraient à Forks quelques jours. Si rien de digne d’intérêt ne se passait, ils s’en iraient, mais laisser là cette intrigue n’était pas au programme. D’un coup d’œil vers Laurent, la rousse comprit qu’il savait, et qu’il ne s’opposerait pas à la décision de James, car ces vampires l’intriguaient autant : Leur odeur avait été trop forte pour qu’ils ne soient que, comme eux, des nomades de passage, et s’était même renforcée avant qu’ils ne disparaissent. Victoria huma l’air quelques seconds, avant de lancer un nouveau regard en biais au blond. S’il comptait rester ici quelques temps, il faudrait connaitre le territoire. La forêt ne posait aucun problème, mais la ville… En six minutes, grands maximum, la rousse fût au pied d’un restaurant, et se prit à la contemplation de son enseigne, entendant derrière elle ses compagnons arriver. Dès qu’elle les sût à ses côté, la jeune femme fit claquer sa langue, signe de désapprobation, puis commenta :
« Fork’s Dinner. Dit donc, ce village a l’air de déborder d’originalité. »
Dernière édition par Victoria Sutherland le Lun 1 Nov - 19:17, édité 4 fois
Invité
Hey, mais c'est
Invité
Sujet: Re: Victoria Sutherland ; Si t'as pas de curly, mange un ami. Si si, on ne voit pas la différence! Dim 31 Oct - 1:16
bienvenue a toi Victoria
VotreFondatriceDeRêve
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Alice M. Cullen
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Sujet: Re: Victoria Sutherland ; Si t'as pas de curly, mange un ami. Si si, on ne voit pas la différence! Dim 31 Oct - 12:12
Bienvenue parmi chère Victoria. J'aime beaucoup ce que tu as fait dans ta présentation, j'ai hate de lire la suite. Bon courage pour la suite.
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Paul Wickham
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Sujet: Re: Victoria Sutherland ; Si t'as pas de curly, mange un ami. Si si, on ne voit pas la différence! Dim 31 Oct - 12:22
Bienvenue Beauté, hâte de te connaitre
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Sujet: Re: Victoria Sutherland ; Si t'as pas de curly, mange un ami. Si si, on ne voit pas la différence! Dim 31 Oct - 13:58
Bienvenue parmi nous. J'espère que tu te plairas ici
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Rosalie Cullen
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Sujet: Re: Victoria Sutherland ; Si t'as pas de curly, mange un ami. Si si, on ne voit pas la différence! Dim 31 Oct - 14:08
Bienvenue !
Invité
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Invité
Sujet: Re: Victoria Sutherland ; Si t'as pas de curly, mange un ami. Si si, on ne voit pas la différence! Dim 31 Oct - 15:37
Bienvenue à toi petite sanguinaire cool ta présentation jusque là hpate de voir le reste !
(et sympa le jeux de mots de 17 ans encore lol j'me sens visé *sort*)
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Alice M. Cullen
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Sujet: Re: Victoria Sutherland ; Si t'as pas de curly, mange un ami. Si si, on ne voit pas la différence! Dim 31 Oct - 18:14
Mais mon Titi, te sens pas visé, ici tu es grand fort et féroce
Invité
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Invité
Sujet: Re: Victoria Sutherland ; Si t'as pas de curly, mange un ami. Si si, on ne voit pas la différence! Dim 31 Oct - 18:15
oh ouiii merciii <3
(grand fort et férroce et qui fait des ti coeur xD)
Invité
Hey, mais c'est
Invité
Sujet: Re: Victoria Sutherland ; Si t'as pas de curly, mange un ami. Si si, on ne voit pas la différence! Dim 31 Oct - 22:33
Merci à tous
Enfin, je dirais que le coeur peut bousiller une réputation xD ... Dans ce cas? Je n'ai qu'une chose à rajouter: <3
et le encore n'était même pas fait exprès *sbaff* juste un de mes (mauvais) jeux de mots
Aussi, fiche éditée et ajout de mon (médiocre) exemple de rp. J'essaye de faire l'histoire dès que possible (de préférence avant ce week-end)
VotreCo Admin //So Sexy
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Paul Wickham
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Sujet: Re: Victoria Sutherland ; Si t'as pas de curly, mange un ami. Si si, on ne voit pas la différence! Lun 1 Nov - 15:21
Tes avatars sont superbes, et je pense que tu appréciera le nouveau design
Invité
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Invité
Sujet: Re: Victoria Sutherland ; Si t'as pas de curly, mange un ami. Si si, on ne voit pas la différence! Lun 1 Nov - 18:51
Merci
En effet, le design est superbe, même si ça change radicalement de l'ancienne version *sbaff* Enfin, j'adore les nouvelles couleurs des pages, ça donne un côté assez "automne" qui convient parfaitement.
et aussi, c'est moi qui suis gourde, ou il y a des nouveaux smiley? *sbaff*
Aussi, présentation terminée
VotreFondatriceDeRêve
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Alice M. Cullen
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Sujet: Re: Victoria Sutherland ; Si t'as pas de curly, mange un ami. Si si, on ne voit pas la différence! Mer 3 Nov - 13:12
Rassure toi, tu n’es pas gourde il y a bien des nouveaux smiley’s Tu es sublime sur ton avatar. Et bien tout est en ordre alors je te valide. Amuse toi bien parmi nous
Invité
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Sujet: Re: Victoria Sutherland ; Si t'as pas de curly, mange un ami. Si si, on ne voit pas la différence! Mer 3 Nov - 20:57
Smileys!*O* on reconnait de suite les priorités *sbaff*
Bref, merci de la validation
Invité
Hey, mais c'est
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Sujet: Re: Victoria Sutherland ; Si t'as pas de curly, mange un ami. Si si, on ne voit pas la différence! Jeu 4 Nov - 18:06
Bienvenue!!!
Invité
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Sujet: Re: Victoria Sutherland ; Si t'as pas de curly, mange un ami. Si si, on ne voit pas la différence! Sam 6 Nov - 18:10
Merci
Hey, mais c'est
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Sujet: Re: Victoria Sutherland ; Si t'as pas de curly, mange un ami. Si si, on ne voit pas la différence!
Victoria Sutherland ; Si t'as pas de curly, mange un ami. Si si, on ne voit pas la différence!