La dame à la réception leur annonça que la suite était libre. Esmé lui fit un autre sourire puis elle se dirigea, vers Carlisle, vers l'ascenseur. Ils étaient devancés par un major d'homme, qui les conduiraient jusqu'au dernier étage, où était la suite. Esmé était quelque peu surprise que la suite soit libre, mais elle n'en fit pas part. Tant qu'ils pouvaient l'avoir, elle était heureuse.
Le trajet en ascenceur se fit assez rapidement. Quand les portes s'ouvrirent, le couple ainsi que le major d'homme débouchèrent dans un petit couloir, où la seule autre sortie était une double porte face à l'ascenceur. Le jeune homme qui les accompagnait inséra la clé magnétique dans la serrure puis leur ouvrit la porte, tendant ensuite la carte à Carlisle.
Esmé entra la première dans la suite, s'extasiant devant le nombre de pièce que comprenait la suite. C'était pratiquement un appartement. Même si elle se voyait bien vivre dans un endroit comme celui-ci, la vampire préférait tout de même sa grande villa et l'intimité que la forêt autour lui apportait. Vivre en plein centre-ville était difficile pour des vampires, puisqu'ils ne pouvaient pas chasser à leur guise et rentrer sans être aperçu.
« J'adore ! »
Esmé n'entra pas plus loin dans la suite, préférant se poster devant son mari, un sourire malicieux aux lèvres. Elle passa ses bras autour du cou de son mari, mais du haut de son 5 pieds 6, elle devait se mettre sur la pointe des pieds pour ne pas avoir l'impression d'être suspendu.
« Tu m'amènes dans la chambre ? »

Déjà qu'elle n'était pas grosse, Esmé savait qu'elle ne serait aucunement une corvée à porter pour son mari. Il avait déjà soulever plus pendant plus longtemps. La vampire était accrochée à son cou, souriant bêtement comme une adolescente qui passe du temps en cachette avec son amoureux. Après une petite promenade dans la suite, Carlisle fini par trouver la chambre principal et il la déposa délicatement sur le lit.
Elle n'était pas sur le lit depuis plus de quelques secondes que son mari avait déjà trouver ses lèvres. Esmé lui rendit son baiser avec ferveur, prête à profiter de sa soirée et de sa nuit. Elle déposa ses mains glacées sur le visage de Carlisle, tenant fermement sa mâchoir de pierre près de la sienne.
La vampire se sentait bien, heureuse comme elle ne l'avait pas été depuis longtemps. Elle pouvait ne penser à rien d'autre qu'à son mari, ne s'inquiéter pour rien, chose qui n'était pas dans sa nature. Elle passait son temps à savoir si tout le monde allait bien autour d'elle, le fait de ne penser qu'à elle pour une nuit était rare. Au fond d'elle-même, elle avait aussi cette lueur d'excitation, comme si ce qu'elle faisait lui était interdit et qu'elle profitait du fait que sa famille ait le dos tourner pour embrasser son homme...

Les mains d'Esmé s'attardait sur le corps d'Adonis de son divin de mari. Avoir eu une deuxième chance, un vie de vampire, sans lui aurait été totalement impensable. Il était sa seule excuse qu'elle avait pour être encore "vivante". Ils avaient l'éternité à passer ensemble, mais chaque seconde était comptait.
Esmé était couchée sur le lit, Carlisle prêt d'elle. Tandis qu'il lui retirait son haut, Esmé se mordit la lèvre inférieur un peu plus fort que prévu, mais aucun sang ne coula, ses veines étant vides. Elle s'attarda ensuite sur le chandail de Carlisle, le lui retirant avec plus d'aisance que ce qu'elle avait prévu. Elle se figea quelques instants, le temps d'admirer son charmant mari, puis elle embrassa délicatement son torse, remontant tout aussi doucement vers ses lèvres. Esmé gardait toujours un sourire accroché sur son visage, se plaisant bien de son moment d'intimité avec Carlisle, chose qu'elle n'avait pas eu depuis un bon moment déja.

Carlisle maintenant sur elle, elle le laissa lui retirer son jeans sans aucune opposition. Elle aurait bien fait de même pour son charmant mari, mais il lui était plutôt difficile de faire quoi que ce soit, clouée sur le matelas. Et elle n'avait aucune envie de bouger, sentant l'haleine fraîche de son mari sur son visage alors qu'il la complimentait.
« Je vous retourne largement le compliment, Docteur. »
Un sourire malicieux sur les lèvres, elle embrassa son mari avec foudre puis remonta ses cheveux au dessus de sa tête, libérant ainsi son cou. Elle pencha la tête vers l'arrière, faisait ressortir sa jugulaire vide de sang.
« Vous pouvez vous assurer que je n'ai rien ? »
Esmé avait accroché ses mains autour de la nuque de son mari, laissant traîner ses doigts sur la peau blanche et lisse de se dernier. Elle avait toute la nuit pour l'admirer et ne s'en priverait pas.