Je venais de me nourrir, en dehors de Forks bien sûr. J'avais appris à mes dépends il y a une centaine d'années de ça, que les Quileutes étaient des monstres capables de nous tuer. Un ami à moi s'était fait mettre en pièce par ces bestioles, pendant que j'avais fuis la région. Étant donné les dates que je voyais dans les journaux, ils étaient sûrement en activité, même si à l'époque je n'étais pas transformé.
J'étais en train de réfléchir, posté dans une ruelle mal éclairée comme toujours. Réfléchir à quoi ? A l'année en cours, et à celles que j'avais déjà vécu. Était-il possible de remonter le temps comme ça ? Je croyais à un rêve... Mais je ne pouvais dormir, ce qui faisait vraiment un drôle d'effet ! Soudain ! J'entendis un bruit léger, très léger, du genre pas humain. Je descendis de l'escalier de taule sur lequel je m'étais perché. Je vis une femme... Futur casse-croûte ? Je m'approchais d'elle, l'air de rien, lentement - du moins plus que ma vitesse habituelle.
Elle ne semblait pas effrayée par moi, ce qui me frustra un peu. Je pris une profonde inspiration, désirant capté son parfum. tout ce que je récoltais, c'est un horrible puanteur de vieux chien mouillé. cela venait d'elle ? Je reculais de quelques pas, fronçant le nez, me jurant de ne pas respirer. Elle me sourit, étrangement, elle était mignonne. Je m devais de me montrer civilisé, au cas où elle n'aurait pas remarqué mes yeux

- Salut. Que fais une si jolie jeune fille dans une rue si... malfamée ? demandais-je.

Elle sentais peut être mauvais, mais elle était habillé vraiment comme une allumeuse. Étrange tenue pour un protecteur, si tant est qu'elle en était un.

Me retourner la question ? Quelle drôle de réponse à une question pourtant banale !

- Je ne fais que flâner, comme toi j'imagine.

J'affichais un visage doux mais sec. Attendrir sans trop détendre l'atmosphère, voilà le secret. Toujours garder une tension qui fait qu'on à envie de partir, de fuir, mais qu'on ai quand même envie d'en savoir plus.
Elle se remis à marcher, s'arrêtant quelques infimes secondes en voyant mes yeux. Puis elle continua son chemin. Elle voulait jouer ? Je la suivis du regard, admirant sa démarche... jusqu'à ce qu'elle trébuche. Aussitôt, j'étais déjà près d'elle, la retenant pour ne pas qu'elle se fracasse le crâne contre les pavés froid.

- M-merci. balbutia-t-elle, sans doute surprise de ma rapidité.

- Les ruelles sont traîtres, il faut faire attention... dis-je d'une voix suave.

Je la tenais toujours, elle avait l'air appétissante, mais quand je prenais une inspiration, une odeur me vriller les narines et me dégoûtais. Je ne comprenais pas. Cela semblai venir d'elle, mais ce n'était pas une simple fragrance, c'était quelque chose d'autre, quelque chose que... pas humain. Difficile de déterminer. Elle avait peut être était touché par une quelconque créature fantastique. Je n'avais pas rencontré e bestioles sentant aussi for le chien, c'était franchement désagréable pour mon odorat sur-développé ! Je la fixais, sans plus respirer.

- Tu n'a pas peur des rôdeurs, habillé ainsi ? demandai-je en souriant.

Malgré moi, je laissais mes yeux parcourir son buste. Son décolleté était bien trop... déshabillé. On pouvait sentir les battements de son cœur sus sa chair, ce qui ne faisait qu'ajouter à ma soif. Ce n'était que pure gourmandise, je venais de dévorer un homme bien portant, mais elle... Relâchant quelque peu mon emprise sur elle, je passais le doigt en descendant, de sa gorge à entre ses seins. J'étais un homme malgré le fait que j'avais plus de cent ans ! Et les jolies filles m'intéressais beaucoup. Il eu été dommage de la dévorer sans en profiter au préalable. Mais rien ne pressait ! Comme pour tout, cela devait être une question de plaisir, de jeu, pour moi ! J'avais un sourire mi-sadique, mi-désireux. À elle de jouer le tout pur ne pas finir vidé de son sang.

Elle eut un bref sourire à mon compliment, mais sitôt esquissé, il disparu pour laisser la place à une expression de pseudo colère, d'une dureté sans pareille. Aurais-je dis ce qu'il ne fallait pas ? Pourtant j'avais était - comme toujours - très poli !

- Enlève tes doigts de là ! m'ordonna-t-elle presque.

Je la regardais, surpris par ses paroles. Elle ne savait vraiment pas à qui elle avait affaire là ! Elle me demanda ce que je voulais, me qualifiant de vampire. Ah si, elle savait qui j'étais. Aussitôt je la lâchais. Comment pouvait-elle connaître notre existence ? Était-elle une traqueuse, une de ces chasseuses de sorcières, comme à Salem ? Si les vampires existaient, pourquoi pas les sorcières et leur assassins !?

- Qu'es-tu ? Quelle créature es-tu, femme ?

Elle ne pouvait être qu'une simple humaine, surtout vu son parfum peu ragoûtant. Je me reculais lentement, au cas où elle soit une menace quelconque. J'avais déjà entendu parler d'êtres capable de tuer un vampire - sans trop y croire certes, mais le fait était là. Je la fixais, méfiant...

- Je ne t'attaquerais pas. De toute façon, ton odeur est trop repoussante pour que je te morde.

Je ne mangeais rien qui sentais le rance, on pouvait dire. J'avais plus envie de quitter les lieux, juste par précaution. J'avais tellement de choses à faire bien plus intéressante. Et je ne pouvais me permettre de "mourir" sans avoir revu la jeune femme de l'autre jour, elle m'attendais, tremblante de peur. Je ne pouvais la décevoir.

- Eh oh!! Tu me parles pas comme ça!!! me cria-t-elle dessus.

J'avais mis la créature en rogne. C'était pas vraiment bon signe, mais qui pouvais-je !? Je parlais comme ça tout le temps, je n'allais pas changer mon langage. Pas après un siècle.
Lorsque je lui parlais de son odeur, elle se mit dan une colère noir, se retenant à moitié de vouloir m'attaquer. Elle me demanda pour qui je me prenais, que je n'étais qu'un buveur de sang, me prévenant que ça risquait de faire mal si je la touchais.

- Calmes toi. Nous ne gagnerions rien à nous battre.

non pas que j'avais peur d'elle, j'étais très calme et sûr de moi, comme d'habitude. J'avais juste horreur de combattre sans récompense, et une créature aussi puante ne pouvait rien avoir à offrir et sa vie ne m'intéressais pas, trop peu ragoûtante.

- Je te propose tout au plus te passer notre chemin. Tu ne mentionne pas ma présence et je ne parle pas de toi.

Bon deal, chaque nature serait gardé secrète. Personne ne voulait être démasqué, traquer et tuer, surtout pas par ici, quand on savait que certains d'entre nous s'étaient fait tuer... Si elle acceptait mon marché, je tournerais les talons et veillerais à ne plus recroiser jamais sa route.

La jeune femme ne semblait pas convaincue de ma proposition alors que jétais pourtant sincère dans mes mots. Enfin... oui on a dire. ca rune partie de moi voulait lui nuire, faire taire cette odeur humide pour faire place à celle de la mort.

- Je ne sais si je dois accepter... Après tout, tu es un vampire.

- Il est tout à fait légitime à toi de ne pas me croire. Je sais ce que je suis, en revanche j'ignore ce que tu es toi. Un de ces modificateurs à la manque ou bien une autre créature similaire à ces chiens galeux ?

Nous ne pouvions nous faire confiance. C'était bien là tout le problème. Comme elle l'avait si bien dit, nous n'avions aucunes garantie ! Je n'avais pas envie de perdre mon temps ici.

- Tu peux essayer, et tu verra bien. De quoi te méfies-tu tant ? Tu dois protéger ta meute, ou tu craint de ne pas être assez forte contre moi ?

Je la provoquais, j'en avais conscience, mais j'aimais le goût du risque.

-Que veux-tu faire alors ? Me défier au risque de perdre la vie ?